Elle s'est laissée entraîner Mayra, bon gré malgré. Avec plus ou moins d'enthousiasme. En refusant d'abord. Par peur. Cette angoisse latente qui l'empêche parfois de respirer. Mais pas de vivre. Elle refuse de les laisser gagner. Elle avait donc choisi une tenue décontractée mais élégante. Alliant le confort et le goût à la perfection. Et alors qu'elle se tient assise dans le bus la menant jusqu'à Soho, Mayra doute de l'idée. Jamais franchement à l'aise avec les rendez-vous organisés par sa sœur aînée. Qu'importe qu'il soit beau et intelligent, engagé ou non. Libraire, informaticien, cuisinier... Elle a oublié leurs noms. Ne reste sur ses lèvres que le prénom d'Aiden. Murmure douloureux qu'elle ne prononce plus. Elle a pourtant accepté. Consciente qu'un refus ne satisferait jamais Nydia. « Devon,  Mayra, ma petite sœur. » Sourires gênés, poignet de mains qui s'attardent. Et les voilà lancés sur la piste. A peine le temps d'échanger quelques mots polis. Un compliment sur ses vêtements, un autre sur ses cheveux. Il a du charme Devon. Et elle s'amuse Mayra. Insouciante. Inconsciente même. Elle prend la main de ses neveux qui l'entraînent dans une danse folle. Et elle oublie tout Mayra.

« Un cosmopolitan sil-vous-plaît. » qu'elle annonce au serveur, Devon sur ses talons qui surrenchérit, assure qu'il se charge de cette tournée. « Merci. » sourire gêné. Le charme opère. Mais pas complètement. Comme d'habitude. Vielle rengaine.  

Spoiler:

Franchir l'entrée, prendre possession d'une place remplie d'une centaine de personnes et sourire, tout cela te demandait une force incroyable. Tu n'avais plus pris part à ce genre de festivité depuis le concert à Oxford et autant dire que tu n'en gardais pas le meilleur souvenir. Pourtant, tout comme la dernière fois, tu t'étais convaincue qu'après une période difficile - cette fois-ci confinée à la maison - il valait mieux profiter des rares occasions de se détendre. C'est pourquoi, déterminée à ne pas céder à tes angoisses et sachant que les sorciers seraient probablement occupés à traiter d'affaires plus urgentes, tu avais pris la route vers la soirée roller disco organisée, accompagnée de ton fils Alistair. Ce dernier méritait amplement de s'amuser et de rencontrer d'autres enfants de son âge, sans que tu ne sois toujours sur son dos, à veiller sur lui comme une harpie.
Acte de bonne foi de ta part, tu l'avais laissé choisir les vêtements qu'il portait ; tu te retrouvais maintenant avec un garçon portant un t-shirt jaune sur lequel il était inscrit « You should be dancing », un short violet et des tennis bleues. Tu étais forcée de constater que ton enfant n'avait pas hérité du talent de son père pour associer les couleurs, mais il paraissait au moins dans son élément parmi certains clients vêtus de tenues fluorescentes. Pour ta part, tu avais opté pour des fringues confortables et légères : véritable tenue de combat que tu avais judicieusement préparée.
La salle semblait animée, on pouvait entendre les rires des participants à la soirée et la musique entraînante poussait les individus à s'amuser. Un rire s'échappa de tes lèvres quand tu vis un couple d'amis effectuer avec plus ou moins de ressemblance une célèbre chorégraphie. Rapidement, tu demandas à l'un des employés si tu pouvais emprunter des patins pour un adulte et un enfant ; aussitôt vous vous déchaînâtes sur la piste. L'effort et les chutes vous épuisèrent et il vous fallut reprendre votre souffle dans les gradins en sirotant tous les deux un jus de fruit. Ce fut l'occasion pour toi Ayleen d'observer plus attentivement les alentours, jusqu'à repérer un visage familier. Était-ce bien Mayra que tu voyais en bas suivie de près par un homme ? « Regarde maman, c'est tata Mayra ! » Confirmation obtenue par l'enfant qui courut vers elle. « Je vais la voir ! » Impossible de l'arrêter et te voilà à terminer votre boisson tout en grinçant des dents en voyant Alistair manquer de renverser une jeune femme. Tu pris un air contrit et inclina la tête pour t'excuser ; il restait à savoir si cela suffirait à la demoiselle.

Résumé:

Les lumières sont valse éthérée où se perdre, l'assourdissant de la musique, un anesthésique à ses anxiétés dévorantes à la chair. L'espace d'un instant, c'est à la frénésie électrique du lieu qu'elle vient céder, l'insouciance d'un monde qui ignorait tout des tragédies qui se tissaient dans son ombre, venaient nécroser l'étoffe même de sa réalité. L'espace d'une soirée, il n'était rien qu'elle ne désirât plus que la perspective que d'être normale ; une parmi des dizaines, comme si elle pouvait seulement l'être. Impossible, pourtant, de nier l'évidence — qu'importaient les apparences, le t-shirt à l'effigie de Wonder-Woman serré dans un jean ou les lunettes à épaisses montures de plastique rouge, il avait suffi d'un regard pour que lui soit allouée l'entrée des lieux, une once du mysticisme de ses veines.  Sans considération pour la chair inflammée de sa cuisse, vestige d'une attaque arrachée à ses cauchemars, sans une pensée pour la boiterie qui en résultait, c'était dans un élan de spontanéité qu'elle avait cédé à la perspective de la soirée, l'attrait sans nom de l'ignorance du monde moldu.  Combien les avait-elle trop déjà enviés, dans la normalité de leurs naissances, la simplicité de leurs jours écoulés sans les troubles insidieux d'une magie qui faussait toute réalité.
Perdue dans la foule, il lui semble, un instant, être du nombre ; l'une d'eux, les traits flous dans les lumières dansantes, les valses effrénés des rollers. Pour la première fois, elle ignore les regards qui s'accrochent à son aura, captifs de son sillage ; pour la première fois, il lui semble être comme les autres. L'instant ne dure, pourtant ; dès lors que les rollers sont enfilés, c'est une alliance de maladresse et de jambe cédée de douleur qui mène à la chute, un embarras qui manque entraîner un innocent dans la chute. Un rappel qu'on ne fuit son essence réelle — qu'elle n'était que perpétuel  écho de ce qu'elle n'avait jamais su cesser d'être. Good ol' Neve. Always a liability.

Spoiler:

On t’avait forcé à venir. Tu aurais dû te considérer chanceuse d’avoir pu rentrer sur la piste de roller alors que beaucoup de gens avaient été refusé après toi et Sacha, mais tu ne parvenais pas à sourire, tu ne parvenais pas à profiter de l’ambiance pourtant festive qui battait son plein. C’est que tu avais encore du mal à profiter du moment. Encore du mal à te changer les idées, malgré les mois qui filaient trop rapidement depuis ta rupture soudaine avec Anar. Tu ne comprenais pas ce qui s’était passé et tu semblais incapable d’avancer alors que tant de questions demeuraient sans réponse. Mais cela n’avait pas empêché ton amie Sacha de t’emmener ici. De te forcer à penser à autre chose. De bouger. De faire quelque chose de ton corps. De vivre encore un peu. Il y a des couples qui se font aller sur leurs rollers ici et là, des familles, quelques groupes d’amies. T’as pas le coeur à te joindre à qui que ce soit, mais tu t’efforces, ne serait-ce qu’un peu, pour Sacha. Un faux sourire placarde tes lèvres depuis un moment déjà, ça te semble être une éternité et pourtant, le grand horloge au dessus de la piste n’a presque pas bougé depuis votre arrivée. Elle part vous chercher quelque chose à boire Sacha, et tu restes derrière, collée contre la rampe alors que ton regard se perd sur tout ceux qui semble profiter de leur soirée. Tu échappes un long soupir alors que tu sens un corps qui fonce sur le tien. Tu as le temps de te retenir contre la rampe pour éviter une chute, mais ce n’est pas le cas de la blonde qui s’étend de tout son long devant toi. « Oh mon dieu. » que tu souffles, plus pour toi que pour elle alors que tu t’approches d’elle et lui offre une main pour l’aider à se relever. « Est-ce que ça va? » Et puis son regard croise le tien et tu ne peux t’empêcher de retenir ton souffle pendant quelques secondes, figée et muette devant la beauté de la blonde.

Spoiler:

Elle a le regard fuyant Mayra. Tout pour ne pas qu'il remarque qu'elle n'a pas d'étincelles au fond des yeux. Jeu de rôle qui ne l'amuse pas. Elle passe pourtant un bon moment. Peut-être qu'elle acceptera un second rendez-vous. En sachant pertinemment qu'il n'y en aurait pas de troisième. C'est de l'espoir qu'elle vend. Futile, ridicule. Un espoir qui n'existe pas. La piste lui sert d'excuse. Les couples qui valsent, les groupes d'amis qui rient. Elle a perdu de vue sa sœur, ses neveux. Elle remarque les jeunes femmes qui chutent, heureuses d'êtres rattrapées par des bras masculins. Et celles qui n'ont pas cette même chance. Elle grimace en apercevant deux jeunes femmes se percuter. Et puis c'est la surprise qui se peint sur son visage alors que deux petits bras l'enserre maladroitement. « Alistair ! » qu'elle s'exclame, sa main ébouriffant les cheveux du jeune garçon. Le ventre tout à coup noué. Qui d'autre est là ? Elle scrute la foule. Avec ce mélange d'espoir et d'angoisse qui ne la quitte jamais vraiment. Et alors elle remarque @Ayleen Carter et l'espoir meurt au fond de sa gorge. Elle entends la voix de Devon près de son oreille et doit se ressaisir, trouver les mots justes. Comment expliquer le lien qui l'uni à ce petit garçon qui vient de l'appeler tata. « C'est le fils d'une amie proche. » Demie vérité. Elle adresse à Ayleen un signe de main, heureuse de la voir.

Les folies qui recommencent et tout qui te semble différent alors que ton myocarde bat, prêt à exploser. Interdit, le mot qui te revient sans cesse alors que tu es là, fourmi dans un monde de décadance, découvrant le monde, leur monde, si différent du tien, qu'est-ce qu'ils te feraient, ô Hecate si ils se rendaient compte que tu étais une sorcière, que tu étais différente, tellement différente d'eux, si ils savaient à quel point ta famille pouvait les hair, parce qu'ils étaient inférieurs, voulant les éradiquer de la surface du globe, les dominer, eux, dénués de tout devenant les esclaves des monstres que tes géniteurs pouvaient être, eux, si différent de toi, toi si impressionnée par ce monde. Tu essaies de faire comme si ne rien était, comme si tout te semblait normal, comme eux, les observant sans être réellement discrète, observant chaque mouvement, chaque chose qui pourrait t'aider à perfectionner ton rôle, toi la sorcière si peu courageuse et pourtant fonceuse, enivrée par les découvertes des ailleurs, toi, tellement souvent prisonnière des murs du manoir, à t'écorcher les mains sur les barreaux de cette prison dorée. Tout qui s'estompe alors que l'on te bouscule et ton souffle se coupe alors qu'un cri net, trop fort sort de ta bouche. "Oh pardon, j'étais dans mes pensées." Une femme @Ayleen Carter, son enfant, comme les autres, comme vous, un enfant comme tu pouvais l'être avant. "Bonjour je m'appelle Hecate !" Tu es presque obligée de crier pour qu'on t'entende. "Ils sont bizarres à mettre la musique aussi fort, comment est-ce qu'on peut avoir une conversation dans ce genre d'endroits sans se casser la voix après deux minutes ?" Tes mains sur une rambarde alors que ton sourire se fait grand, un peu trop grand, pour masquer le fait que tu ne sais pas du tout comment utiliser ces patins à roulette qui représente pour toi plus un engin de torture qu'un véritable divertissement

spoiler:

Un soupir de soulagement franchit la barrière de tes lèvres en constatant que la jeune femme bousculée par ton fils ne paraissait pas être fâchée. Il faut dire qu'ils existaient, ces gens qui trouvaient tous les défauts du monde aux enfants et chez qui le jugement devenait une seconde nature. Tu étais donc ravie de voir que la demoiselle n'appartenait pas à ce type de personnes, mais aussi surprise qu'elle n'hésite pas à venir te parler. Encore assise sur les bancs, tu te hâtas d'avaler une dernière gorgée du jus de grenade avant de le poser à tes côtés. Tu ne souhaitais pas faire mauvaise impression et tu savais qu'il te faudrait être attentive à ce qu'elle te dirait, puisque la musique rendrait compliquée votre communication. Le prénom donné t'étonna : « Hécate », doux et terrible à la fois. « Enchantée, Ayleen.  Toutes mes excuses pour cet accrochage avec mon fils. » Tu retiras la main que tu avais déjà commencé à présenter lorsque tu t'aperçus que la jeune femme engageait la conversation. « C'est un incontournable dans les soirées. » Rire. « Le but est en partie de faciliter les rapprochements entre les gens qui sont obligés de se coller à l'autre pour pouvoir échanger sans se casser la voix. » Installée à côté d'Hécate, tu désignas la piste du menton. « Faire du roller est aussi un moyen de faire des rencontres... » À cet instant, deux femmes entrèrent en collision. « Même si elles ne sont pas forcément aussi violentes, » ajoutas-tu, grimaçant en imaginant la douleur qu'elles devaient éprouver. Tes yeux se posèrent à nouveau sur la demoiselle. « C'est la première fois que vous venez à ce genre de fête ? » Pendant cette discussion, tu essayas de garder un œil sur Alistair qui s'était faufilé à petit pas entre les clients pour finir dans les bras de Mayra. Vos yeux se croisèrent Ayleen et tu souris, comme à chaque fois que tu voyais la jeune femme, rassurée que votre relation ne s'étiole pas malgré les semaines qui séparaient votre dernière rencontre. Tu la saluas à ton tour, mais hésitas sur l'attitude à adopter. Devais-tu la rejoindre au risque de la déranger pendant son rendez-vous ? Allait-elle simplement te renvoyer ton enfant ou bien appeler discrètement à l'aide ? Ce conflit devait se refléter sur ton visage et tu espérais que les regards que tu lançais entre l'ancienne fiancée d'Aiden et son nouveau prétendant seraient suffisamment parlant.

Résumé:

En retard. Une mauvaise habitude dont Aiden avait bien du mal à se débarrasser. Il n’avait rien promis lorsque Ayleen lui avait annoncé vouloir aller à la soirée Roller Disco avec Alistair. Il s’était contenté de sourire, heureux de voir sa soeur sortir, enfin, goûter aux plaisirs de la vie et changer d’air pour une fois. Trop absent à son goût, déjà tiraillé entre ses devoirs auprès de l’Ordre et l’animalerie, le sorcier ne trouvait pas toujours le temps d’être là pour Ayleen. Alors il s’était promis intérieurement qu’aujourd’hui il serait là sans qu'elle s'y attente. Une belle surprise, s’il n’était pas arrivé avant tant de retard. La foule se pressait aux portes de la piste de danse, cacophonie mêlant rires et cris d'excitation. Bientôt, les patins aux pieds, Aiden s’élança sur la piste, la jambe encore douloureuse après son désartibulement. La chaire avait repoussée, grâce à quelques potions qui lui avaient valu un nouveau passage à Sainte Mangouste, mais une légère douleur persistait dans sa jambe gauche, sans compter celle de droite, handicap permanent. Mal à l’aise sur les roulettes, Aiden mis plusieurs minutes à trouver des sensations, plus assuré dans les airs que sur ses pieds. Il traversa la piste deux fois avant de prendre appuie sur une rambarde, les yeux balayants la foule à la recherche de sa soeur pour avoir finalement le regard accroché par une silhouette familière. Un visage qu’il ne s’attendait pas à trouver là, à tort. Le coeur du sorcier se sera devant la vision de son ex-fiancée, un homme à ses côtés, penché à son oreille, trop proche pour être un simple ami. Douloureuse amertume de se voir remplacer, incapable de détourner les yeux, une chute, un mouvement de foule, et Aiden aperçut le petit garçon serré contre Mayra. Alistair, un sourire aux lèvres, heureux quant à lui de retrouver Mayra. Une réaction aux antipodes de celles de son oncle, figé et surtout confus. Sa présence ce soir devait être une surprise, mais peut-être Ayleen avait-elle choisi Mayra pour l’accompagner, remplaçant un frère absent. Peut-être était-il de trop finalement. Il suivit le regard de la métisse et trouva finalement sa soeur accompagnée d’une autre femme. Il glissa vers elles, se faufilant entre les couples de danseurs. Il irait au moins la serrer dans ses bras avant de la laisser en compagnie de ses amies.

résumé:

Visiblement mal à l'aise. Bien incapable de gérer la situation. Elle bafouille Mayra. Mais son sourire suffit à apaiser tous les malaises. Elle garde les yeux braqués sur son amie qui a déjà trouvé une autre compagne. Et peut-être devrait-elle les laisser. Elle n'a pas franchement sa place ici Mayra. Plus mal à l'aise que jamais. Elle sent ses jambes trembler sous elle. Devon qui se rapproche, pose sa main dans son dos. Geste anodin pour certain. Le geste de trop pour elle. « Je vais le ramener à sa mère. » Excuse parfaite. Elle n'attends pas de réponse.

Sa décision prise, elle se faufile entre les danseurs aux pieds mal assurés, la petite main d'Alistair serrée dans la sienne. Comme une bouée de sauvetage. Une profonde inspiration. Ils zigzaguent méthodiquement, évitant avec soin les danseurs trop zélés. Sans jamais perdre de vue leur destination. Le visage d'Ayleen imprimé sur ses rétines. Jusqu'à ce qu'un autre le remplace. Les mêmes traits familiaux. Les liens du sang impossibles à dissimuler. Elle a le cœur au bord des lèvres Mayra, les mains moites alors qu'ils atteignent enfin Ayleen et l'inconnue qui lui tient compagnie. Sa propre famille a disparue dans la foule et elle ne cherche même pas à les retrouver. « Je me devais bien de te le ramener. » Défense qui ne tient pas la route. Son regard qui ne réussi pas à se détourner parle pour elle. Vérité crue qui la rend ridicule. Alistair tire sur sa robe, attire son attention. Elle croise brièvement le regard de la belle inconnue, lui offre un sourire timide. « Drôle de soirée, pas vrai ? » Tout pour oublier. Tout pour avoir l'air désinvolte, en parfaite maîtrise de la situation. Quand en réalité, elle a envie de hurler, s'enfuir. « Je suis heureuse de te voir ici Ayleen. » Vérité qui la sauve.

Elle en a oublié Devon, son rendez-vous galant. Le pourquoi du comment de cette soirée. Mascarade qui doit prendre fin. Elle préfère partager son temps avec Ayleen et cette inconnue. Même si son malaise ne se dissipe pas. Même si le pire reste à venir. Parce qu'il s'approche inexorablement. Elle le sent Mayra. Même alors que son regard le fuit, qu'elle essaie d'avoir l'air heureuse, d'ignorer la tempête qui enrage au fond de son être.

well surprise: