TOPIC COMMUN · garden party.

garden party.

(après-midi du 17 juin 1987). Deux jours après l'effroyable assassinat du représentant moldu (qui est encore sur toutes les lèvres), la Garden Party de Florian Fortarôme bat son plein. Depuis quelques années maintenant, le marchand de glaces, dont la boutique est sur le Chemin de Traverse, organise une garden party qui rassemble les sorciers de tous les horizons. La fête est organisée dans le jardin bucolique de son manoir, à deux pas de Bibury dans le Gloucestershire. Le champagne coule à flot, ainsi que les petits fours. Et vous êtes chanceux, le temps est clément : le soleil brille, et tape fort (en espérant que vous ayez pris un chapeau avec vous !). L'alcool aidant, les langues se délient et, si certains affichent une défiance grandissante à l'égard du Ministère ou maintiennent leur position face à certains sujets houleux, l'ambiance reste bonne - et Florian Fortarôme tient à ce qu'elle le reste.

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(1) Il n'y aura aucune attaque de mangemort, ou de décès, dans ce tc.

(2) Tous les sorciers (et sorciers uniquement) sont invités à se rendre à cette petite fête, du coup n'hésitez pas à ce que votre personnage aille en aborder d'autres avec qui vous n'avez pas encore construit de liens.

(3) Si vous n'aimez pas les tc, mais que l'intrigue de ce petit sujet vous intéresse, n'hésitez pas à créer un topic qui se focalise dessus, avec votre partenaire. En quelques mots : faites-vous plaisir.

(4) Aucun maximum de mot, amusez-vous. TOPIC COMMUN · garden party. 2432669090

qui plus est, un petit flood de tc a été instauré à cet effet, n'hésitez pas à aller y commenter ce qu'il s'y passe. TOPIC COMMUN · garden party. 3566791685

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Les derniers évènements étaient écartés le temps d’un après-midi ensoleillé. Le monde sorcier cherchait à se remettre du terrible chaos qui agitait ses rangs. L’intérêt de cette garden party n’était nullement de vilipender contre les zélateurs du Lord. Ellie le savait. Une bière-au-beurre à la main, elle zigzaguait entre les personnes présentes, les pensées déjà ailleurs. Elle pensait au Faber Fox dans lequel elle devait se rendre le lendemain, pour apprendre à appréhender un mode qui lui était bien trop inconnu. Idée peut-être absurde que de se frayer un chemin parmi les moldus afin d’en apprendre plus. Pourtant, nul besoin de se plonger dans l’embarras. Il lui fallait d’abord profiter de l’évènement qui se tenait là. Les rayons du soleil venait lécher sa peau, la parer d’un nouvel éclat. Couleur écrevisse qui vint tanner sa peau lorsque le soleil la brûla. Convulsion qui lui tordit un coin. Chuchotis ingrats sur un girasol astral. Plaisir soudain inconnu du brillant climat pourtant attendu. Pas lascifs, droits au but. Lili apostropha un individu passant par là. Soif du confort fourni par un inconnu. « Excusez-moi, je sais qu’on ne se connait pas mais auriez-vous un remède contre la chaleur. J’ai l’impression de sortir tout droit de Night of the demon avec ces coups de soleil. » Délicat sourire offert. Réelle quête de solution. L’individu pourrait l’aider. Elle le savait. Seulement fallait-il le vouloir. Doute soudainement présent. L’esprit parti ailleurs. Le regard offert aux mercuriales. Mauvaises herbes trop présentes. Entre sorciers, il fallait pourtant se soutenir, surtout lorsque l’un d’entre eux semblait être cacochyme. Ellie espérait ne pas se trouver face à un belître qui refuserait de lui venir en aide avec sa soudaine erythrophobie. Elle allait rapidement être fixée. Elle sondait la réunion, cherchant soudainement à prendre un certain recul.

Spoiler:

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Cette Garden Party, c’était encore un bon moyen de se faire voir, de fréquenter du beau monde dans le monde de la magie. D’après Sirius, ça allait surtout être une journée à mourir d’ennui, mais il n’était plus à ça prêt, ces derniers temps, il avait l’habitude de ces moments qui s’éternisaient et pendant lesquels il avait juste envie de partir le plus loin possible. C’était encore plus vrai aujourd’hui, alors que tout ce qu’il voulait, c’était retrouver Marlene et faire sa vie avec elle, en oubliant tout le reste, à commencer par cette maudite mission qui lui tombait dessus sans qu’il n’ait vraiment eu le choix. Il aurait pu refuser, mais il avait voulu se battre pour ses idéaux et maintenant il en souffrait plus qu’autre chose. Au moins, il avait le whisky pur-feu à portée de main pour essayer d’oublier que sa vie ne ressemblait plus à grand-chose ces derniers temps. A force de boire, il allait peut-être finir par oublier qu’il était loin de la femme qu’il aimait et qu’il n’allait probablement pas voir son bébé naitre. Pire que ça, coincé au milieu de sa famille, il allait devoir laisser un autre homme s’en occuper et ça le rendait fou le brun. Il fallait pourtant tenir bon, coute que coute. Il soupira en attrapa un nouveau verre, le deuxième, peut-être le troisième, depuis qu’il était arrivé, il n’avait pas compté et il n’avait pas l’intention de le faire. Tant pis s’il finissait quelque part à vomir ses tripes par terre et que ce n’était pas digne d’un Black. Au pire, il pourrait toujours dire à son oncle qu’il profitait de la vie, puisque ce dernier semblait s’inquiéter de le voir trop souvent seul chez lui. D’après Sirius, c’était juste qu’il doutait de lui. Il n’avait aucune raison de s’inquiéter pour son traitre de neveux. Son verre en main, il était parti pour se chercher un coin tranquille, quand il tomba nez-à-nez avec une jeune femme qui avait une requête plutôt surprenante. « Ouh, je ne savais pas que je pouvais faire cet effet. » Il ricana comme un idiot, un peu alcoolisé, à faire des réflexions débiles, un peu d’humour ne faisaient de mal à personne à personne après tout « Désolé, pas drôle. » Il commenta quand même pour se rattraper, l’alcool réveillait l’humour beauf de toute évidence. « De la crème solaire, peut-être ? » Qu’est-ce qu’il avait d’autre à proposer ? Il n’était pas médecin, ni dermatologue le brun et il avait beau être assez doué en magie, il devait bien admettre qu’il ne s’était jamais intéressé à quoi que ce soit pouvant soigner les coups de soleil. Lui il aurait bien besoin d’un remède contre l’alcool qui lui montait aux joues, c’était d’un autre type de chaleur dont lui, il commençait à être victime.

@Ellen Cattermole je me tape l'incruste, si tu veux bien de moi TOPIC COMMUN · garden party. 1011118051

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Cheveux blonds dissimulés sous un énorme chapeau de paille, yeux cachés derrière d'immenses lunettes de soleil, Marlene sirote tranquillement son punch (sans alcool) qu'elle finit en quelques gorgées assoiffées. Allongée de tout son long sur un chaise longue, à l'ombre du saule pleureur sous lequel quelques chaises sont disposées, la sorcière profite d'une journée douce, paisible. L'esprit focalisé sur les lignes de ce livre qu'elle feuillette depuis une heure, concentrée sur la littérature plutôt que sur sa vie qui a pris un tournant inattendu quelques jours auparavant – mais ça fait vingt fois qu'elle relit le même mot, sans qu'elle ne puisse vraiment en comprendre le sens. Réprimant un soupir, Marlene ferme son livre qu'elle laisse traîner sur le sol, aux pieds de la chaise longue, avant de se redresser, et de se lever. Sourire papelard qu'elle adresse à quelques personnes, alors qu'elle retrouve la foule – badauds qui boivent, qui s'enfilent des petits fours. Chaleur qui lui monte aux joues lorsqu'elle remarque la silhouette de @Sirius Black au loin, à deux doigts de défaillir en repensant à leur dernière rencontre – et juge qu'un verre d'eau ne serait pas de trop par ce temps, et cette sensation doucereuse qui lui crispe le ventre. Bouche sèche, gorge serrée, elle se plante devant un serveur, qui s'affaire derrière la grande table recouverte d'une nappe blanche, et esquisse un nouveau sourire : « Vous auriez un peu d'eau, s'il vous plaît ? » Intonation fardée de son accent écossais, alors qu'elle manque de s'effondrer à cause de la chaleur.

Spoiler:

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garden party.

Empreinte indélibe de la guerre qui devenait impossible à ignorer. Alors que certains vilipendaient les actions du ministère, clabaudaient jusque dans les rues pour réclamer la démission de la ministre, la jeune femme cherchait encore les mots idoines pour expliquer la situation dans laquelle se trouvait leur monde à sa fille. Mais ses pensées étaient si alambiquées qu’elles ne sembleraient qu’à des glossolalies aux oreilles de la gamine dont l’esprit, encore innocent, ne pouvait pas intégrer que certains zélateurs de ce belître de mage noir pouvaient agir avec une telle oblativité face à leur propre peuple. Cela faisait des jours qu’elle s’arrachait les cheveux sur la questions oscillant entre mots trop durs et mensonges trop flagrants même pour les jeunes pensées de Katie. Ce jour-là néanmoins, elle avait décidé de laisser de côté ses sentiments fuligineux pour profiter du ciel bleu et du soleil lors d'une garden party. Katie sur les genoux, petite fille qui avait le nez plongé dans la contemplation des mercuriales piétinées par les passants, Constance sirotait une coupe de champagne, visage abrité sous un grand chapeau. Autours d’elles, quelques badauds. Visages souriants malgré l’inquiétude. Une ambiance bon enfant bienvenue. Ames ayant besoin de répit. Certains riaient, certains dansaient même. D’autres étaient plus renfrognés. Elle observe la scène, pensive. Les sourires papelards l’ennuyaient. Patience élimée par l’angoisse. Candeur vacillante sous l’horreur. Elle tentait d’oublier. Mémoire défaillante, esprit moqueur.
Katie toujours sur les genoux, Constance se laisse entrainer sans vraiment y prêter attention par la musique qui résonnait en fond, jambes qui bercent l’enfant dans une danse improvisée arrachant quelques rires à la petite. Le soleil de sa vie elle pensa. Jamais elle ne le niera. Elle était là, blottie entre ses bras, et elle savait qu’elle la protégerai de tous les trépas. Mère que la vie changea, dès lors que ce petit bout d’étoile dans son ventre se glissa, compensant tous ses faux-pas. Baiser déposé sur le haut de la tête de la gamine elle s’appuya un peu plus sur le dossier de son fauteuil, profitant de quelques instants de calme et du soleil qui tapait sur ses jambes nues, yeux qui se fermèrent un instant comme pour s'évader loin ou alors arrêter le temps dans un instant tranquille.

résumé:

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Reflets dorés sur l'herbe verte, c'était un généreux soleil de printemps qui coulait sur le jardin. Des senteurs de fleurs, emmêlées à des plantes dont seule Lily pourrait dire le nom. Mercuriale, datura, hellébore ; l'arôme d'une passion glissant sur la langue avec les mots. L'épouse manquait aujourd'hui ; le devoir l'avait appelée, dévouée toute offerte à cette cause qui prenait de plus en plus de place. Même Harry en entendait trop parler : avec sa voix d'enfant, d'une candeur aux ombres fuligineuses, à poser des questions auxquelles il n'savait que répondre. James, père qui avait embrassé son rôle sans demi-mesure, s'retrouvait à avoir tant d'interrogations. Quelque-chose comme des doutes pernicieux, inlassablement rattachés au nom de l'ennemi. Un trajet alambiqué de songes torturés, pensées laissées sous silence, ratiocination laissée en suspend à la table du repas, sous les prunelles trop attentives du fils.
Ils pouvaient tout oublier aujourd'hui ; trêve en apparat, de quoi glaner quelques espoirs à entendre le rire du fils se mêler à celui d'autres – l'ignorance pour quelques heures qui s'envoleraient bien assez vite. Ce soir, il retrouverait sûrement une Lily penchée sur une pile de papelards, à ressasser les événements obscurs qui gouvernaient l'Angleterre d'un mal froid. Gravitaient aux oreilles des logomachies dont il se contentait bien, James – quelques illusions encore égrainées dans la mémoire de leur enfant. A la table, Harry avait abandonné une glace à moitié entamée, était retourné courir dans tous les sens, un semnopithèque qui s'émancipait dans son petit monde : la campagne, bien différente du gravitas de la capitale. L'apparition à la périphérie du champ de vision, fut celle de Sirius ; l'allure trop familière pour qu'il n'la capte pas – la présence qui fit couler dans les tripes c'malaise qui ne leur ressemblait pas. Qu'on le blâme d'faire la gueule, à croiser un ancien ami : à l'oblativité d'son meilleur ami, il ne savait pas quoi répondre. Autre personne qui aperçut Sirius – Marlene, l'énième protagoniste d'événements passés sous silence. De sa chaise sous le soleil brûlant, James demeura simple observateur ; spectateur du drame silencieux, l'instinct du loyal qui le poussa à quitter sa tranquillité solitaire pour emboîter le pas à la blonde. Un verre frais à la main, il en avala une grande quantité en une goulée, comme s'il avait besoin d'un prétexte pour arriver jusqu'à la table – Potter et ses airs de belître. « Marlie. » une main dans la poche, dans un sourire entendu il tendit son verre à la personne au service ; à croire que s'ils oubliaient de boire, ils allaient cramer sur place. « T'as l'air bien pâle, malgré ce si beau soleil. J'espère que tu n'vas pas tourner de l’œil – j'peux pas garantir être capable de gérer ça. » sarcasme, glossolalie bien à eux ; elle devait être habituée, à force. Il n'était sûrement pas l'ami idoine qu'elle avait espéré croiser.

Spoiler:

garden party.

Tradition bien sorcière, cette garden party organisée par le très apprécié glacier du chemin de traverse, rassemble le monde magique à grand renforts de rafraîchissements et petites bouchées gourmandes. Aussi loin qu'elle se souvienne, Igor y a toujours été convié, et profitait bien souvent de l'occasion pour s'assurer que les mailles de son filet sont en place: trafic d'influence, pots de vins, et magouilles en tout genre. Naturellement, il était de bon ton qu'elle accompagne l'homme de la famille, faire acte de présence pour soigner, comme toujours, les apparences. - razbira se pomnya (oui, je m'en souviens..) remarque lancée à contre coeur, dans la langue natale, à un aîné honni, avant que la fratrie ne se sépare. diviser pour mieux régner, adage qui aurait pu être la devise de la famille.

Réfugiée dans une partie ombragée de la propriété, une tasse de thé dans les mains, elle regarde les uns et les autres, avec une moue ennuyée au coin des lèvres. L'absence notable de visages connus, fait traîner les minutes en longueur, s'étirer sans fin. La journée est chaude, annonciatrice d'un été sans doute brûlant. Elle passe le temps, à observer les autres, ces grappes de sorciers, bien prompts à oublier la noirceur d'un quotidien qui pour la plupart les dépasse, les silhouettes miniatures gambadant avec cette insouciance caractéristique sous les regards attendris de leurs parents. Elle devient songeuse, la poupée de l'est, elle pense à ce petit morceau de vie insoupçoné, fruit de l'interdit absolu.

résumé:

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Sans le savoir, le monde magique s’était joint à eux. Mangemorts célébrant leurs victoires sous les doux rayons du soleil, se défendant de clabauder contre l’ennemi alors qu’ils cherchaient à se fondre dans la masse. Récupérer un peu de l’anonymat qui leur avait parfois manqué. Oblativité papelarde qui poussait au milieu des mercuriales. Position idoine d'un belître dipsomane venu vilipender contre les zélateurs du Lord – dont elle faisait pourtant partie. Logomachies dissimulées au sein de discours fulgineux. Jane s’infiltrait dans les divers groupes éparpillés, un verre à la main, usant de quelques suggestions alambiquées afin de prendre le pouls des personnes présentes. Tous se complaisaient en ratocinations destinées à calmer leur nature cacochyme - pourquoi se heurter à la réalité de leur monde, lorsqu'il était possible de se perdre dans quelques petits fours au goût d'anamnèse. Glossolalies qui lui arrachèrent de nombreux sourires. Les mangemorts n’avaient pourtant à subir d’aucune erythrophobie, eux qui œuvraient réellement dans l’intérêt du monde magique. Bientôt, on les remerciera. Certitude qui se dessina. Jane les abandonna. Groupe qui n’intéressait pas. Délaissé par chacun des anacondas. Frénésie qui la porta. Jane approcha un autre opéra. Moqueries teintées de paranoïa. Homme qu’elle toisa. « Monsieur @James Potter, je présume ? » Maigre sourire offert à l’individu maintes fois soupçonné. Traître à son sang, comme tellement d’autres. « Une bien drôle d’idée que de venir embarrasser une femme. » Légère pique lancée avant de se tourner vers @Marlene Ainsworth. Verre d’eau fraîche tendue en sa direction, offert en signe de paix. Elle avait profité du fait que le serveur soit trop occupé pour le devancer. « Tenez, voilà qui devrait vous faire le plus grand bien. » Cela n’avait jamais été son fort de s’occuper des autres, de leur venir en aide. Peu importait, il lui fallait sauver les apparences. Elle levait son propre verre en direction des deux individus avant de le porter à ses lèvres. Gorgée délicatement sirotée avant qu’un sursaut ne la propulse en avant. Le contenu de son verre se déversa sur le sorcier. Une expression faussement embarrassée vint s’éprendre de ses traits. « Oh, excusez-moi. Il semblerait qu’on m’ait bousculée. » Accusations fallacieuses.

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Rien de mieux (ou de plus ridicule) qu'une fête estivale pour se changer les idées.
Driss, petit à petit, retrouve la forme, et a repris le travail depuis deux semaines. Les évènements de début mai, et notamment le festival, l'ont bien sonné. Physiquement comme mentalement. Constamment sur ses gardes, il ne se sent plus en sécurité. Bien que l'environnement (et plus concrètement, les Mangemorts), ne lui fassent pas peur, il n'aime pas cette légère tension qui stigmatise l'atmosphère.
Mais Marlene a souhaité ce rendre à cette mascarade.
Preux chevalier, zélateur de cette bague qui entoure son doigt, Driss suit, observe, protège. Promesse qu'il lui a faite lors de la célébration de l'union sacrée. Et il compte bien la tenir.

Au loin, il aperçoit la tignasse blonde de son amie (sa femme, difficiale de s'habituer à la supercherie) qui semble plongée dans une lecture. Marlie a toujours eu le calme nécessaire pour ce genre d'activité. Pourtant, il sait qu'une tempête danse en elle. Et c'est toute cette complexité qu'il apprécie chez elle.

Alors qu'il s'approche de la jeune femme, Driss est témoin de la prétendue maladresse d'une femme... Et pas n'importe laquelle. Quelques pas le séparent du petit groupe, et il fronce les sourcils. Oui, c'est elle. Il pourrait la reconnaître entre mille. Comment ose-t-elle...
Driss serre les poings, se ressaisit. La garce qui l'a torturé au festival, qui est à l'origine de ses blessures qui l'ont cloué au lit pendant presque deux semaines, est en train de parler à James et Marlene. Pourquoi une Mangemorte vient perdre son temps ici ? Son regard balaye l'espace verdoyant, scrute les visages. Évidement. Ils sont sous couverture. Driss serre la mâchoire. Il a tout intérêt à rester discret pour l'instant.

« L'alcool fait déjà des ravages, à ce que je vois. » Déclare-t-il d'un air papelard, s'adressant à la vipère. Et ne manquant pas de la foudroyer discrètement du regard par la même occasion. Il serre la main de James en lui adressant un signe de tête, puis dépose un léger baiser sur le haut de a tempe de Marlene - il faut bien rendre ça un minimum crédible, n'est-ce pas ? « Comment vas-tu ? » Demande-t-il à Marlene, s'inquiétant de sa mine fatiguée. « Et toi, James ? Comment va le petit Harry ? » Amical avec ses comparses de l'Ordre, Driss n'a pourtant jamais passé beaucoup de temps avec le Potter. Mais suffisamment pour savoir qu'il s'agit d'un type bien.
« A qui avons-nous l'honneur ? » La question brûlante. L'hypocrisie d'un homme dans un sourire. Ses yeux se plantent dans ceux de la brune inconnue. Déjà, Driss pourrait lui bondir à la gorge.

Spoiler:

garden party

La comédie est parfaite, les faux-semblants règnent en maîtres, aujourd’hui bien plus que d’habitude encore. Le soleil demeure à son apogée, illuminant l'entièreté du jardin et de ses convives aux sourires feints. Les lunettes de soleil posées sur son nez, détaillant les invités en toute impunité, il n’y a que Draco pour attirer son attention, fanfaronnant non loin aux côtés de Pansy Parkinson. Seule, encore une fois, espérant que Lucius la rejoigne tôt ou tard, sans quoi risque-t-elle de crever d’ennui à force d’écouter les uns et les autres vilipender à l’égard du Ministère de la Magie ainsi que de ses nombreux dysfonctionnements. Elle tient son rôle, Narcissa, adressant quelques sourires papelards ci et là, coupant court aux discours assommants et autres logomachies du même genre. À cette allure, l’après-midi risque de se révéler profondément ennuyante.

Le regard soudainement attiré par une silhouette familière, peu appréciable, Igor Karkaroff et sa mine de bélître. Elle exècre cet homme, pourtant elle l’interrompt, déterminée. « Mevlana est ici ? » Sans détour, l’un et l’autre ne s'appréciant que très sommairement, si ce n’est pas du tout, alors autant éviter de s’embarrasser de paroles superflues. « Bonjour, Narcissa. » Les yeux s’élèvent instantanément vers le ciel (d’où l'intérêt des lunettes de soleil), l’agacement s’emparant des ses traits, tandis qu’il lui indique finalement la position de son amie. Les remerciements passent à la trappe, qu’il se contente d’un énième sourire artificiel.
Ne quittant guère Draco des yeux, Narcissa s’élance vers la brune, plantée à l’ombre d’un arbre, l’air troublé, probablement bercée par quelques pensées fuligineuses. « Melvana Karkaroff serait-elle en train de broyer du noir ? » La journée lui semble tout à coup plus agréable, soulagée à l’idée que la mascarade prenne fin ne serait-ce que l’espace de quelques instants aux côtés de Mev, sa compagne de clabaudages. « J’ai croisé Igor, il est toujours aussi charmant. » Le terme est exagérément mensonger. Rictus moqueur rivé aux lèvres, Narcissa dans toute sa splendeur.

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