elle se tient en retrait, figure silencieuse à l'hommage d'un homme tombé pour des vertus écœurantes -- de ces veuves de la nation, drapée de soie tissée aux ténèbres, comme un indice affiché à la face du monde, étendard de l'allégeance réelle, viciée. le vent glisse dans les cheveux, dérobe quelques mèches sombres à l'étreinte serrée de la tresse qui dansait dans son dos, alors que scintille à la pointe de sa baguette la lueur d'espoir envers laquelle elle n'a jamais qu'ironie. sa présence n'est que théâtre, vague singerie -- une imposition nécessaire, afin d'asseoir sa position fraîche à la tête de la police magique, dévier les hypothétiques soupçons qui s'accrocheraient à sa carne viciée. elle n'est que figure de l'ombre, de ceux qu'on oublie, de ceux qui se fondent dans la masse des pleureuses du soir. c'est une larme factice qu'elle vient tamponner au coin de son œil d'un mouchoir de soie ouvragée ; un soupir calculé qui s'échappe des lèvres pleines, comme si le cœur de charbon sec était empesé de la perte de l'homme qui avait été une telle menace à ses jours. l'ordre, désorganisé de sa perte ; c'étaient leurs pions qu'ils avançaient désormais, des failles avancées dans leur système fragile.
dans la soirée de deuil, c'est un sourire amusé qu'elle masque, un rictus qui se dissimule derrière le voile de son mouchoir. qu'ils pleurent tous, les faibles ; c'était là soirée de réjouissances, pour les siens. elle se masque, louve parmi les agneaux endeuillés, se feint du nombre ; la patience avait été mère de vengeance, depuis si longtemps. elle ne pouvait qu'attendre un peu plus, tranquillement avancer ses pions vers un pouvoir offert à sa main. un autre soupir, et c'est un œil larmoyant qu'elle glisse vers son voisin, sa baguette enfin abaissée à l'achèvement de la mascarade d'hommage. 'c'est une vraie tragédie. le monde magique ne sera plus jamais pareil, désormais.'
and it is better that way. now's our turn.

Citation :

présente pour la forme, dans son rôle de directrice de la police magique ; feint d'être triste ; engage la conversation avec son voisin.

un hoquet, offert au vent, de ces confessions que nul n'entendrait jamais, si ce n'était le zéphyr venu glacer les larmes sur ses joues. elle ne l'avait pas connu, l'homme, pas vraiment -- et probablement que personne ne l'avait véritablement connu ; mais il était de tant de souvenirs, de ces figures empreintes à tous ses engrammes, de jeunes années sous sa gouverne entre les murs froids de l'école qui s'était fait théâtre de ses instants dorés. il était tombé -- un symbole, effondré à la main d'une violence qui n'épargnait nul homme ; et s'il était tombé, le plus grand sorcier du monde, quelle chance avaient-ils seulement, pauvres fous, quel espoir à une survie dont lui avait été privé? les heures depuis l'annonce n'avaient été que déni choqué; mais dans l'éclat luminescent des baguettes adressées au ciel comme dans une prière muette, c'était quelque chose d'une gifle de réalité qu'elle venait trouver, l'évidence que c'était tout trop réel. that really happened -- he's really dead. c'est une vague plainte douloureuse qui s'échappe de ses lèvres, alors qu'elle tente misérablement d'étouffer un sanglot, le bras tremblant sous la douleur qui dévorait sa poitrine, tristesse immense qui gelait le myocarde de son étreinte ; il lui semble briser les rangs, outsider de toujours, éternellement un échec d'humanité.
dans cet instant d'égarement, c'est apolline qu'elle aurait aimé à ses côtés -- la présence rassénérant de la sœur qu'elle avait toujours trop abhorrée, quelque chose d'un familier, d'un éternel, de ces liens qui ne se verraient être brisés parce qu'entérinés dans le sang.  c'est l'assurance qu'elle allait bien, l'aînée, qu'elle désire -- qu'elle demeurait intouchée des mains cruelles de la mort. mais il n'y avait plus rien de certain, jamais plus que l'angoisse des lendemains. alors elle lève le visage vers le ciel moucheté d'étoiles, des larmes ruisselantes en perles de cristal, attrape par réflexe la paume de la personne qui se tenait à ses côtés, une pression douce à sa main, comme pour se donner un peu de réconfort.

Citation :

triste af, parce qu'elle aimait bien dumby ; serre la main de la personne à côté d'elle pour se réconforter mutuellement.

Citation :

Alphonsus assiste à sa première cérémonie hommage sorcière. Il sent la main de @Neve Iparis et la serre contre lui pour la réconforter.

Sanglots qui brisent le silence de l’appartement, tous les autres sont déjà partis lorsque les deux Bell se préparent à quitter les lieux. « It’s ok Katie, it’s alright. Everyone is fine, we're all safe. » Susurrait Constance à sa fille alors qu’elle entamait de refermer avec application son manteau, dégageant quelques longues mèches de cheveux de la gamine qui s’étaient coincées dans l’habit avant de serrer avec tendresse l’enfant contre elle. La petite avait été prise de panique lorsque l’heure du départ avait sonnée. Le souvenir de la cérémonie d’adieux à Thalia était bien trop proche dans son esprit, le deuil trop présent et venait encore mettre un voile sur son sourire. Elle aurait préféré lui éviter une nouvelle épreuve, mais l’idée de la laisser seule à l’appartement lui était insupportable. Aussi, elle ne pouvait pas échapper à cette cérémonie, pas après ce qu’il s’était passé chez les Lestrange. L’Ordre avait bien besoin de se retrouver dans un hommage censé.
Et l’hommage en question avait ameuté un grand nombre de personnes. Sympathisants de l’Ordre, qu’elle reconnaissait parmi les rangs, ou sorciers qui connaissaient, et respectaient Dumbledore, tous réuni dans un même but, si seulement cette unité pouvait durer. Au milieu de la foule, visage anonyme, Constance reste silencieuse, berce doucement Katie, l’enveloppe d’une aura qui se voulait rassurante, elle n’avait pas à avoir peur, du moins, le pensait-elle. « Take my hand sweetie, we’re gonna do this together. » Murmure-t’elle à la gamine, qu’elle avait à nouveau pris dans ses bras. La petite main de l’enfant se serre sur celle de sa mère et la baguette est pointée au ciel dans l’éclat lumineux d’un hommage silencieux. Baiser déposé sur la tempe de Katie, Constance adresse une vague prière silencieuse à l’homme qui les avaient toujours guidés. Puisse-t-il, même dans son sommeil éternel, continuer à oeuvrer pour eux, les aider à trouver le chemin, les aider à vaincre et à écraser cette noirceur qui s’infiltrait partout, qui arrachait leur innocence aux enfants, qui les empêchaient à tous de trouver le sommeil le soir venu.

Citation :

constance est là avec katie, elle essaye de rassurer sa fille et espère que cet hommage aura au moins pour effet d'unifier les sympathisants de l'ordre

Tout qui s'écroule alors que les lumières se font amples au delà des baguettes, alors que le silence se veut religieux, hommage qui te semble gout amer, toi qui n'y a plus cru, toi qui n'a plus fait confiance à l'homme qui a toujours cru en toi, le seul qui a toujours cru à ton don, te disant depuis des années que tu étais plus forte que tu pouvais le penser, lui, lui qui n'est plus là et tout qui s'effondre, le monde qui n'est déjà plus le même et la victoire qui semble encore plus lointaine, tu ne sais plus, tu ne sais plus qui tu es, quoi faire, et pourtant tu es là, toi, qui tangue vers les ténèbres, toi et tes erreurs, toi qui n'a pas pu t'empêcher malgré tout de venir déposer des larmes de gratitude sur la tombe du grand homme qu'était Albus Dumbledore. Plus rien ne sera pareil, tout n'est que cause perdue, brandissez le drapeau blanc, aller vers les serpents, penser à sa propre vie au lieu de se lier à un espoir qui n'a plus lieu d'être. Tu restes là, droite, fière, avec les autres, avec ces camarades qui sont pour la plupart des amis, auprès de lui, d'elle qui flanche, lui prenant la main, pour tout affronter à deux, rien qu'un instant. "Comment continuer à avoir la foi quand même le plus grand des sorciers n'arrive pas à gagner ? Je n'en peux plus de tout ces enterrements, je n'en peux plus d'enterrer tout ceux que j'aime." Tu murmures, à peine perceptible, comme un secret, à peine entendu.

Citation :

Sybille est venue à l'enterrement, elle est super triste parce qu'elle était très proche de Dumby qui ne la voyait pas que comme la voyante super loufoque. Néanmoins cette mort l'éloigne encore plus de ce camp, elle qui se rend compte que tout n'est qu'une cause perdue, voyant ses amis mourir, ayant d'autres visions de ce qui arrivera, elle n'a plus la force de continuer de lutter pour cette liberté tant promise. Elle tient la main d'une personne à côté d'elle, et discute avec elle, lui disant ce qu'elle en pense.

Dumbledore's farewell

Grief and lies

J'aurais pu rester chez moi. J'aurais pu poursuivre ma vie, peut-être avoir une pensée pour lui, ou oublier. Mais comment oublier... Même mes trente six milles barrières sont incapables d'ignorer le drame. Alors, dans une tenue sobre soutenue d'un trench-coat noir, j'ai quitté l'appartement dans un craquement sonore.

Je ne suis que rarement venu à Godric's hollow et j'aurais aimé y revenir dans d'autres circonstances. Pourtant, me voilà, un parmi la foule. Un silence religieux règne. Certains regardent le sol, d'autres le ciel, d'autre ne voient rien au-delà des larmes qui coulent sur leurs joues et même le plus froid des hommes cède. En mouvement, je m'avance parmi la foule, concentré à éviter de déranger qui que ce soit même si je vois déjà quelques baguettes se lever au cœur du rassemblement. Je n'ai aucun intérêt à être devant, jamais, et si ça n'avait tenu qu'à moi, ici ou ailleurs n'aurait eu aucune importance, mais c'est une tête brune que je cherche. Je suis en retard, mais je lui ai dis que je viendrais.

Un peu de terre craque sous mes pas. Je m'immobilise un instant, désormais encerclé de baguettes illuminés. Je l'aperçois, la rejoins. Dans les bras de sa mère, Katie me voit arriver dans leur dos et je lui adresse un petit sourire avant de poser ma main sur l'épaule de Constance. Un regard entendu en signe de bonjour, ou mauvais jour, et ma baguette rejoint celle des autres, une belle lueur claire à son bout, me joignant à l'hommage.
Le Directeur a toujours été un exemple à suivre à mes yeux. Un Gryffondor dans l'âme, sage et puissant, capable et humble. C'est grâce à lui que j'ai encore aujourd'hui l'opportunité de partager mes connaissances à Poudlard, mais probablement aussi de lui que je tiens cette volonté de le faire. Qu'adviendra-t-il de l'école sans lui? Et du reste? Et de nous?

Le silence se fait sacré. Cette lumière, comme purificatrice. Elle aide, d'une certaine manière, même si elle ne le ramènera pas. Lorsque mon bras commence à faiblir et que déjà quelques autres se sont baissés, je range également ma baguette. Dans la pénombre nocturne aux étoiles nous observant, l'air n'est plus si doux. Faisant un pas de côté, j'avise l'auberge dans laquelle déjà quelques personnes sont entrées, et revient aux filles. - On devrait rentrer se mettre au chaud. Avant que quelqu'un ne prenne froid. - Dis-je d'une voix grave mais discrète. - Non?

Citation :

Tobias rejoint Constance à travers la foule, puis après l'hommage, propose qu'ils aillent au chaud dans l'auberge.

Il se devait d'être là, Atticus.
La fin d'après midi était fraîche, mais une foule compacte s'était rassemblée, bravant les éléments, pour rendre un dernier hommage à leur chef de file à tous, tombé pour une cause dont il était devenu l'emblème par excellence. Les souvenirs du temps de sa scolarité reviennent, chargés d'une émotion plus vive qu'il ne l'aurait anticipé. En se retrouvant là, au milieu de tous ces gens qui ont côtoyé de près ou de loin, l'ancien directeur, ceux qui ont adhéré à ses idées, il prend la pleine mesure de la disparition qui les frappe, tous autant qu'ils sont. Le constat est amer et le seul fait d'imaginer ce qui va maintenant advenir du monde magique, le terrifie.

C'est un spectacle assez impressionnant et poignant, de voir toutes ces sorcières, ces sorciers, rassemblés et unis - si seulement, ça pouvait être dans de meilleures circonstances et de façon durable... - leurs braguettes brandies et illuminées vers le ciel. Il ne déroge pas, Atticus, dans cette assemblée, au milieu de celles et ceux qui y croient, essaient d'y croire encore. A côté de lui, une jeune femme se lamente, d'avoir à enterrer successivement bien trop de gens qui lui sont chers. ]- Comment continuer à avoir la foi quand, même le plus grand des sorciers n'arrive pas à gagner. Le découragement est notable, compréhensible aussi. Il tourne la tête vers cette autre âme en peine ]- Je n'en peux plus d'enterrer tout ceux que j'aime. Instinctivement, sa main est venu serrer la sienne, un geste qui l'a quelque peu surpris, mais qu'il n'ose pas vraiment rejeter. - Justement, il faut continuer à se battre, honorer leur sacrifice.. Tentative un peu maladroite de redonner un peu de courage.

Citation :

Atticus vient lui aussi rendre hommage à Dumbledore et se retrouve à côté de @Sybille Trelawney et essaie de lui redonner un peu de courage et de réconfort.. même il s'y prend pas forcément très bien

Au milieu de la foule anonyme, Constance ne fait guère attention à ceux qui l’entourent. Ainsi, elle est prise d’un léger sursaut lorsque Katie s’agite dans ses bras, attirant l’attention de sa mère sur l’arrivée de Tobias auprès d’elles, elle salue en silence d’un petit sourire le sorcier avant de replonger son regard sur la myriade de lumières qui s’étendaient au dessus de leurs têtes. Les éclats des baguettes se mêlent aux étoiles et pour une fois, tout semble apaisé. Ce n’est qu’illusion pourtant car derrière les portes closes de leur QG, les membres de l’ordre se déchiraient. Cela avait commencé avec l’attaque de la demeure des Lestrange et maintenant la question se posait du successeur d’Albus Dumbledore à la tête de l’organisation. Constance savait bien que cette soirée était aussi l’occasion d’échanger sur ce sujet, mais elle refusait d’y participer. Pas avec Katie toute tremblante d’inquiétude dans ses bras, pas avec les tensions qu’elle peinait elle même à calmer.

Peu à peu les orbes lumineuses s’éteignent, chacun baisse sa baguette et la petite main de Katie lâche celle de sa mère alors qu’elle range la sienne à son tour. Quelques silhouettes se détachent déjà de la foule, se glissent dans les bicoques aux alentour. « On devrait rentrer se mettre au chaud. Avant que quelqu’un ne prenne froid. Non ? » Un léger sourire se glisse sur les lèvres de la Bell qui acquiesce doucement, resserrant d’un geste attentif le manteau de la petite autour de ses épaules avant de se diriger d’un pas calme vers l’auberge aux côtés du sorcier. A l’intérieur, les coeurs sont un peu plus libres, les sorciers et sorcières présents discutent avec un peu d’entrain, certains échangent sur les souvenirs qu’ils ont de Dumbledore, d’autres tentent à tout prix « Tu veux un chocolat chaud sweetheart ? » Qu’elle demande doucement à l’intention de Katie, silencieusement blottie dans ses bras, fatiguée. La petite acquiesça doucement mais elle semblait bien moins enjouée qu’à l’habituelle ce qui eu le don de briser un peu plus le coeur de sa mère. Servant la boisson à sa fille elle déposa un baiser sur le haut de son crâne avant de s’appuyer un peu plus confortablement sur la chaise un peu bancale où elles étaient toutes deux assises :  « Comment tu vas ? » Demande-t’elle finalement en redressant le visage vers Tobias, yeux noisettes qui scrutent les traits du sorcier, un peu inquiets. « C’est étrange, cette ambiance… » Le deuil, la tristesse, elle voguait dedans depuis des semaines mais ça prenait une toute autre dimension lorsque des dizaines de personnes sans lien les unes avec les autres se regroupaient ainsi pour un dernier hommage.

Citation :

constance se rend avec tobias dans l'auberge, décidant de ne pas participer à la réunion de l'ordre pour préserver katie, elle se sent un peu mal à l'aise de l'ambiance qui règne mais tente de faire bonne figure.

Dumbledore's farewell

Grief and lies

Constance acquiesce et nous nous dirigeons vers l'auberge. À l'intérieur, l'ambiance est déjà plus chaleureuse. Pour autant, en lieu et place des voix fortes et festoiements alcoolisés habituels, je suppose, les discours se font plus sobres. L'hommage demeure, le respect du moment. Ça changera certainement, je n'en doute pas. Le temps que les gens s'installent.

Katie est fatiguée, inquiète. Pour une gamine de son âge, tout ce bordel doit être un vrai mystère, même si elle sait certainement ce qui est arrivé. Elle n'a pas besoin de connaitre les détails. Seulement qu'un grand homme nous a quitté et que ce soir est en son honneur. Constance a l'air doublement attentive, comme une mère poule couverait ses œufs, jalousement. Pendant qu'elle s'occupe de l'installer, chocolat chaud compris, j'en profite pour me trouver un truc à boire et revient avec une bière.

Comment tu vas ? - Finit-elle par demander alors que je buvais une gorgée en silence, assit en face d'elle. Aussitôt, mon dos se redresse sensiblement et un sourire bref, un peu superficiel, passe sur mes lèvres. - Je vais. - Dis-je simplement. Elle sait pour Phin. Elle sait aussi que je ne suis pas homme à m'étaler sur mes sentiments. Elle ne sait cependant pas pour Ravenna, ni les lettres ignorées, les papiers administratifs et mes autres petits projets générant plus de poids sur mes épaules que je ne daignerais l'admettre. Personne n'a besoin d'entendre tout ça. - C’est étrange, cette ambiance… - Ça parait surréaliste. - Dis-je en balayant les environs du regard. - Et insuffisant à la fois.

Un homme est mort et on allume des lumières dans le ciel, et après? Je ne sais pas ce que j'attendais. Rien. Tout. Le conflit de mes émotions me fait voir des explosions, le sentiment de la terre qui se soulève. Je ne suis pas partisan de la façon dont l'Ordre a réagis, mais je ressens cette frustration aussi. Le besoin d'agir. Je suppose que d'une certaine manière, j'ai réussi à la canaliser. - Mais peut-être que c'est juste ce qu'il faut? - Dumbledore était du genre petit détail, grande signification, alors pourquoi pas.

Citation :

Ça papote, une bière à la main. C'est tout.