Je jette un œil à la gamine lorsqu'elle me raconte cette histoire avec sa maitresse. Même si je peux comprendre la situation, je ne peux pas dire l'avoir expérimenté. Petit, mes problèmes n'avaient rien à voir avec un quelconque monstre. C'étaient des problèmes normaux, familiaux. Une mère qui abandonne, des familles qui reculent, essayent et laissent tomber. Je n'ai jamais eu à mentir, pas vraiment. La métamorphomagie, la tare, était un problème quotidien plus qu'un évènement à cacher. Lorsque j'ai eu main mise sur mes émotions, c'est devenu un arrière gout amer plus qu'une crise à gérer.
D'un autre côté, comme une gamine de son âge pouvait faire la différence? Un type avec un flingue ou type avec une baguette? Dans notre monde, ça revenait au même. Et notre monde avait un pied dans chaque face de cette pièce maudite. C'était l'aspect délicat de la chose. Comment Katie pouvait savoir ce qu'il était possible de dire ou non alors qu'elle avait raison dans tous les cas?
Mes parents ont plus de chance que moi, elle s’ouvre un peu plus avec eux. - C'est déjà ça. - Dis-je, distrait par quelques personnes quittant les lieux. - L'important c'est qu'elle parle. - Ajouté-je avant de boire une gorgée. - Enfin, prends ça du gars qui a passé ses premières années en famille d'accueil à ne communiquer que par nécessité. - Les Bennet ont été bien plus patients que les autres et, oui, Nate a pas mal aidé. Parfois je me demande pourquoi ils ont réussi là où tant d'autres ont échoué. Pourquoi avoir persévéré, accepté, toléré, là où les autres me ramenaient à l'orphelinat comme on envoie un chiot trop turbulant au chenil. - C'est difficile de vivre entre deux mondes en sachant ce que l'on sait et en ne pouvant l'expliquer. J'ai passé mon existence entière en équilibre entre les deux. Je connais. C'est frustrant. Ma propre famille ne sait presque rien de ce qui se passe vraiment. Je me dis que c'est plus sûr comme ça.
De toute les émotions qui coulaient dans ses veines, la colère était définitivement la plus présente, celle qui le faisait tenir debout depuis l'annonce. Dumbledore is dead. Son sang bouillonnait. Il avait soif de vengeance. Il réclamait vengeance. Il n'avait pas hésité l'Auror, à participer au dernier hommage rendu au fondateur de l'Ordre du phénix. La rage au ventre, il avait levé sa baguette, en silence, comme les nombreux sorciers présents, restant néanmoins plus concentré sur ce qui se passait autour de lui que sur le moment, légèrement à l'écart de la foule, les sens en alerte. Il était sur le qui-vive, prêt à réagir si les choses tournaient vinaigre. Vigilance Constante ! qu'on n'avait eu cesse de lui répéter. Et puis aussi ... Il avait envie d'action. Il avait besoin d'action, de se battre. De se sentir vivant et utile. De leur montrer qu'ils n'avaient pas gagnés. Oh non. Loin de là. Il emboita le pas aux membres de l'ordre présent, rejoignant la taverne à son tour et près avoir commandé un whisky Pur Feu, s'éclipsa dans la salle principale pour rejoindre la petite pièce attenante. L'heure était grave. Un grand sorcier était mort. La figure même de la résistance. Mais l'Ordre du Phénix n'avait pas dit son dernier mot. Il refusait de baisser les bras et d'abandonner. Ils devaient trouver de toute urgence un nouveau leader, qui les garderaient focus sur leur mission. Déjà que le Ministère était impuissant, si en plus l'Ordre tombait, s'en était finie pour la paix de la communauté.
Résumé du RP a écrit:
- je rattrape un peu le retard, - sirius était là depuis le début, un peu à l'écart, il zieute, il dit rien. - il va dans le taverne, il suit le mouvement . - commande un whisky Pur Feu avant de rejoindre la petite pièce attenante pour participer à la "réunion" impromptue de l'OdP. - est-ce qu'il y a quelqu'un dans la petite salle pour papoter avec sirius ?
Ruben Anstruther
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id card : m. bernardeau (av, chosen.one) ( ban, ec) rps postés : 1 Messages : 2852emploi : ( apothecary ) il vent des remèdes en tout genre, ingrédients pour potionistes également et herbes à infusions. habitation : ( londres ) sur le chemin de traverse, un studio modeste non loin de la boutique.
Il est là, Ruben, les poings serrés, les mâchoires contractées et cette colère, bouillonnante qui ne se calme pas, qui gronde dans les entrailles. Noyé dans la masse de sorcières et sorciers qui se sont rassemblés sur la place de ce petit village sorti d'une vieille carte postale, il a tenu sa baguette illuminée, haut, le plus haut possible dans l'air. Dernier adieu à une figure qu'il ne connaissait que de loin, mais qui était un symbole. Il l'a bien compris, plus rien ne sera pareil sans la sagesse espiègle de celui qu'il avait toujours vu comme immortel, intemporel. Invincible. Evidemment, il ne l'était pas. Ça avait eu quelque chose d'étrangement rassurant, de voir qu'il restait encore des gens, fidèles, qui s'étaient déplacés, des valeureux qui, peut-être, étaient prêts à continuer le combat, reprendre le flambeau sacré, malgré les sacrifices, malgré le tribut élevé qu'il y aurait sans aucun doute à payer.
Et puis, petit à petit, le groupe avait fini par se disloquer, vaincu par la fraîcheur de la fin de l'après midi. Lui aussi, avait fini par baisser le bras, regagner la taverne où, sûrement, il finirait par recroiser des visages familiers. Entrant à la suite de quelques sorciers qu'il ne connait pas, il se dirige vers le bar, un whisky ne peut pas faire de mal pour conclure une journée aussi déprimante...
Elle se dessine, la silhouette reconnue aisément, l'héritier renégat des Black. Il n'a jamais rien dit, Ruben, il n'était pas vraiment au fait des détails, mais il a admiré le courage de son ancien camarade de classe: se dresser contre les principes de ces familles ancestrales, préceptes millénaires, s'attirer les foudres et se couper d'une atmosphère gangrénée. - Whisky pur feu lance-t-il au barman, le remerciant d'un signe de tête avant de régler sa consommation pour gagner la pièce voisine où sont déjà rassemblés quelques figures de proue de l'Ordre. - une autre ère commence.. commentaire lancé en arrivant à la hauteur de Sirius tandis qu'il devine la silhouette de son mentor un peu plus loin.
Citation :
Ruben commande un whisky avant de se rendre dans la pièce où se tient la réunion improvisée. Il croise @Sirius Black avec qui il initie la conversation et voit @Arsen Rosier qui est déjà là
Medea Graves
Admin · the biggest troll in town.
id card : aiysha hart (av sarah ; gif sarah) rps postés : 5 Messages : 413emploi : professeur d'astronomie à poudlard. habitation : un petit appartement dissimulé tout en haut de la tour d'astronomie.
Elle est discrète Medea. Comme une ombre. Elle observe le monde qui danse devant ses yeux. Paupières rendues si lourdes par le manque de sommeil et le chagrin. Elle qui ne voulait pas vraiment venir. Elle qui doute encore de survivre à cette journée. Toujours un peu perdue. L'esprit pas serein. Elle écoute, les bras croisés, le menton levé. La pièce est remplie de membres de l'Ordre. Et cette constatation suffit à la faire suffoquer. Elle étouffe Medea. Et si les Mangemorts attaquaient ? Ce serait le moment idéal. L'endroit parfait. Il leur suffirait d'une minute pour anéantir l'Ordre tout entier. Et alors le monde magique sombrerait définitivement dans les ténèbres.
Elle s'accroche maladroitement au bras d'Atticus. Gamine perdue qui cherche à s'ancrer dans ce monde qui ne fait que tourner. La peur lui tord les entrailles et la voix de Minerva McGonagall n'est plus qu'un souvenir lointain. ... de nouveaux leaders... Le débat continue sans elle. Elle est loin Medea. Perdue au fond de sa tête. L'esprit déconnecté de la réalité.
Sa voix est pourtant claire quand elle parle. « Minerva doit nous guider. » Comme une évidence. Logique implacable qui n'est, de toute évidence, pas au goût de tout le monde. « Mais pas seule. C'est trop difficile d'être seule. Personne ne devrait jamais l'être. » Délires incompréhensibles.
previously on:
Medea fait une crise de panique on sait pas trop donc elle s'accroche à @atticus slughorn comme un petit panda et puis bah Medea fait sa Medea donc elle dit des trucs louches. Ca du sens pour elle je vous jure
« « C’est déjà ça. » Elle acquiesce doucement malgré la frustration générée par ce comportement. « L’important c’est qu’elle parle » « Enfin, prends ça du gars qui a passé ses premières années en famille d'accueil à ne communiquer que par nécessité. » Regard lancé à Tobias elle essaye de l’imaginer gamin taciturne. « You did well tho, c’est plutôt rassurant pour la suite. » Le grincement d’une chaise sur le sol de la taverne la fait légèrement sursauter, malgré elle sa main se porte à sa baguette, inquiétude latente avant qu’elle ne se détende à nouveau non sans s’être assurée que Katie était toujours plongée dans ses dessins. « C'est difficile de vivre entre deux mondes en sachant ce que l'on sait et en ne pouvant l'expliquer. J'ai passé mon existence entière en équilibre entre les deux. Je connais. C'est frustrant. Ma propre famille ne sait presque rien de ce qui se passe vraiment. Je me dis que c'est plus sûr comme ça. » Elle peinait elle même à se souvenir de ses années à l’école moldue, ça paraissait tellement loin et elle avait toujours grandi entourée de la magie, dans un village magique, avec des parents et une soeur sorcière, le coeur se serre à l’écho des souvenirs. « Tu as certainement raison, je me demande à chaque fois si les moldus ne devraient pas être mis au courant de ce qui se passe, du mal contre qui ils devront peut-être se battre… Mais se battre avec quelles armes contre eux ? » Elle secoue légèrement la tête en baissant les yeux sur son verre à moitié vide. Elle-même se trouvait plutôt perdue lorsqu'il s’agissait de répondre à ces actes abjects, incapable de se placer entre sa haine et le plus raisonnable, le plus correct à faire. Pour Katie. « Mommy ? On peut rentrer à la maison ? » La gamine lève la tête de ses dessins pour interroger la Bell de ses grands yeux clairs. Léger sourire qui s’échappe des lèvres de la mère, elle ouvre les bras pour récupérer la petite sur ses genoux la serrant contre elle durant quelques instants dans un geste de berceuse. « On va y aller pumpkin, c’est promis. » Déposant un baiser sur le haut de son crâne elle retourne son attention vers Tobias : « Je vais rentrer, c’est bien trop tard pour elle, et… je suis pas rassurée à l’idée d’être dehors si tard. »
Citation :
ça discute et puis constance se prépare à quitter la taverne pour rentrer et coucher katie
Je hausse les épaules, incertains de la bonne réponse à cette question. - On ne se dissimule pas du monde moldu pour rien. Ils ont une propension à l'amalgame qui pourrait nous nuire à tous. D'un autre côté... - Mon regard part dans le vide comme si je pouvais voir des visages défiler. - ... on en a pas mal dans le genre aussi. - Qui a dit que le don de la stupidité n'appartenait qu'aux uns ou qu'aux autres? Je n'ai jamais eu de mauvaises interactions avec les moldus vis à vis de la magie, car seuls ceux qui me sont proches ont pu avoir cette conversation. Les accidents durant l'enfance ne comptent pas: nous étions tous des enfants.
Parlant d'enfants. - Mommy ? On peut rentrer à la maison ? - La gamine a finalement levé les yeux de ses dessins, l'air plus fatigué encore qu'avant. - On va y aller pumpkin, c’est promis. - Elle revient à moi. - Je vais rentrer, c’est bien trop tard pour elle, et… je suis pas rassurée à l’idée d’être dehors si tard. - J'acquiesce sans un mot. Il est vrai que l'heure tourne et l'hommage n'était pas si tôt. - Je t'aurais bien proposé de vous raccompagner, mais je vais rester encore un peu. - Dis-je en levant ma bière. - Gotta finish that. - Ajouté-je dans un petit sourire, conscient qu'elle me connaisse bien assez pour savoir que je ne suis pas à ce point dépendant pour rester uniquement pour boire. Et surtout, j'ai ce qu'il me faut à la maison. - Be safe, then. - Lui dis-je alors qu'elles se lèvent pour partir. - And good night.
Citation :
Constance et Katie quittent les lieux. Tobias leur dit bonne nuit et reste-là. Il a une bière à finir, and stuff.
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