en résumé:

----------- This girl I know, needs some shelter, She don't believe anyone can help her. She's doing so much harm doing so much damage but you don't want to get involved, you tell her she can manage and you can't change the way she feels but you could put your arms around her.

Pour la première fois depuis son entrée dans l’Ordre du Phoenix, Lily était d’accord avec cette attaque. Sa main levée a surpris plus d’un disciple. Traits figés, concentrée sur les faits et dents serrées pour ne pas tourner ses yeux verts sur James, dont le regard pesait comme un fardeau sur ses épaules, protection extrême de sa famille et de ses proches. Cœur explosé dans la poitrine, des fragments perdus dans les mensonges et les non-dits. Lily sait bien qu’il ne veut que son bien, leur bien. Mais elle aussi, et au-delà de sa sagesse habituelle. Elle aussi, elle veille sur Harry et sur son avenir. Elle aussi, elle sent que les choses deviennent plus compliquées encore, plus intenses – et qu’il est temps qu’elle prenne partie, qu’elle montre qu’elle est en colère. Elle la première, de son sang qu’ils considèrent comme impur, devrait hurler à l’injustice et envoyer des coups de baguette dans l’espoir de toucher un des mangemorts. Cette ferveur et l’envie de camper sur sa décision l’amène jusqu’au jour de l’attaque. Lily est en accord avec elle-même, elle s’est écoutée. Chargée de rage envers ceux qui ne veulent pas partager, ni la magie, ni le pouvoir, ni les forces. A ceux qui ne veulent qu’eux et leurs choix, leur pureté incompréhensible. Elle écoute toutes ces voix dans sa tête, préparée à se jeter sur la foule. L’air devient soudain lourd et pesant, on entend les sombres âmes s’accrocher à leurs faux sourires. Quelques secondes séparent l’explosion des vitres et les premiers jets de lumière meurtriers. Le palpitant stressé dans sa poitrine, les iris déployées et les mains moites sur le bois de sa baguette, Lily se lance à l’assaut. Elle jette les premiers sorts avec l’agilité dont elle fait preuve, avec des années d’entrainement et une pratique qui s’inscrit dans ses veines. Un jet rouge traverse la pièce, à quelques centimètres d’une brune bien connue. Lily croise son regard, la gorge soudain coincée. C’est un Malfoy que Lily veut toucher, certainement pas Sybille. Elle se tourne pour ne pas briser sa couverture, frôlant le dos de James. Un peu de courage pour aller au bout, un peu d’énergie pour gagner cette guerre et beaucoup d’amour pour se remettre des décisions qu’ils prennent aujourd’hui. Se battre pour leur liberté, se battre pour ne jamais douter de l’avenir de leurs enfants. Voilà ce que l’ordre défend, malgré la mort de Dumbledore. Malgré les doutes qui parfois les tiraillent. Lily évite de justesse un filet vert, contré par un geste de sa main. Agile, fébrile. Concentrée sur elle-même, sur sa protection. Loin des voix hurlantes qu’elle reconnait et qu’elle aimerait aider. Lily se fait violence pour aller au bout de ses convictions et pour jurer malheur à tous ceux qui osent se mettre sur son chemin.

résumé:

Spoiler:

Elle exulte, ravie des compliments qui pleuvent. Sourire aux lèvres, régalant encore ses invités de quelques mots. Elle apprécie sincèrement leur compagnie. Reine d'un soir. Maîtresse de cérémonie. Tous réuni autour d'un même étendard. Elle met un point d'honneur à tous les appeler par leur nom. Comme pour qu'ils n'oublient pas qu'elle sait. Chacun a son importance. Aussi minime soit-elle. Bellatrix les connaît tous. « Ta présence illumine la pièce ma chère Irsia. » Femme de caractère qu'elle ne peut qu'apprécier. Tout en méfiance. Toujours. « Sapho, ma chérie, j'espère que tu as pris des notes. Un jour tu devras toi aussi être à la hauteur d'une telle soirée. » Elle lance un clin d'oeil entendu à la gamine. Petite protégée au potentiel indéniable. Son regard s'attarde avant de passer à une âme presque aussi tourmentée que la sienne. Un miroir étrange dans lequel elle se regarde parfois. « Tu ne connais pas encore toute l'étendue de mes talents Sybille. » Elle se mord la langue, évitant de grogner alors que l'attention revient encore à Theseus et sa nouvelle épouse en devenir. Elle adresse un sourire en coin à Mevlana qui les rejoindra bien assez tôt.

Tout à coup c'est le silence. Un silence surnaturel qui donne la chair de poule. Même Bellatrix le sent. Les lumières vacillent. Le feu s'éteint dans l'âtre. Puis tout explose. Verres brisés entremêlés de cris strident. Viennent ensuite les éclairs. Sortilèges lancés à la va vite. Elle laisse tomber son propre verre au sol, s'armant de sa baguette alors que le chaos s'installe. Tout vole en éclat. En une fraction de seconde, cette belle soirée se transforme en un désastre ambulant. Du coin de l’œil, elle voit quelques convives disparaître dans un volute de fumée noir. « Lâches !! » qu'elle hurle, en vain. Sa baguette lance des éclairs vert sans chercher de victimes en particulier. Simple réflexe. D'un geste vif, elle fait exploser une vielle horloge qui se dirigeait dangereusement sur elle. Comment osaient-ils s'en prendre ainsi à elle ? Comment osaient-ils l'attaquer dans sa propre maison ?

lisez moi svp:

Harold passait une bonne soirée jusqu’à présent. Bien entouré de ses collègues, ses compères, ses frères de sang. Il avait passé sa soirée à discuter et rire sous l’effet de l’alcool en compagnie de familles importantes, avec toujours en tête le petit désir de placer sa fille Alecto dans un bon mariage pour éponger ses dettes, mais aussi redorer le blason de sa famille aux rumeurs les plus folles. Il avait justement préparé quelques lignes de discours pour se mettre en valeur après le toast porté par la famille Lestrange. Il n’eut cependant jamais le temps de se lever pour le prononcer puisque tout à coup, sans prévenir, le chaos surgit au sein du Manoir. Pas besoin d’être un génie pour comprendre ce que c’est et qui est derrière cette attaque : ces rejetons de l’Ordre. Harold attrape aussitôt sa baguette pour que jaillisse un sort de sa baguette vers un coin de la pièce, se disant qu’il a de bonnes probabilités de toucher quelqu’un vu les membres de l’Ordre qui commencent à s’entasser dans le manoir comme des fourmis.

Il voit Bellatrix se débattre avec des adversaires dans un autre coin de la pièce et aimerait lui porter au secours quand soudain sa baguette, sous le coup d’un Experlliarmus se trouve éjecté de sa main pour disparaître par terre, entre les chaises du banquet. Il a tout juste le temps de se baisser pour éviter un autre sort de l’assaillant qui l’a pris en grippe. Evidemment, quelqu’un balance un coup de pied et sa baguette se trouve éjectée carrément sous la table. Il se sent à nu et il déteste ça. Il attrape un candélabre tombé à terre pour le balancer en direction de l’inconnu, touché par l’objet qui ne s’attendait certainement pas à recevoir un objet incongru comme celui-ci. Aussitôt, Harold se jette sous la table et rampe, à la recherche de sa baguette. Les cris et les bruits d’échanges de sortilèges fusent autour de lui, il a intérêt à vitre mettre la main sur la seule chose qui pourrait le maintenir en vie à l’heure actuelle.

résumé:

Le chaos déchaîné, dans un ralenti du temps qui en étire le fil vers l'éternité, alors même qu'elle accueille les mots de son hôtelle (@Bellatrix Lestrange) avec un sourire gracieux, rodé aux mondanités ; et les lèvres s'ourlent dans une expression muée en rictus, l'éclat carnassier de ses dents dévoilées dans leur témoignage de satisfaction soudaine. L'éclat brutal de l'Ordre du Phénix est une surprise, une vague menace qui devrait l'inquiéter ; l'idée qu'ils ont su s'inviter jusque dans le cœur, se faire pions de leurs manigances et de leurs calculs. La perspective obscure ne l'est, pourtant ; elle vient battre dans les veines, faire pulser l'adrénaline de sa houle furieuse, susurre des mots de rébellion à l'oreille, l'idée qu'ébranler l'organisation obscure, c'est offrir un escalier à gravir pour effleurer l'univers du bout des doigts. Sa conquête, signée dans leur fin — dans la fin de tous. Déjà, l'esprit s'active, toujours trop captif des brumes narcotiques ; un mouvement souple, et la baguette s'arrache au chignon qu'elle retenait élégamment, laisse les cheveux retomber en cascade de nuit sur ses épaules dénudées, alors qu'un rire manique s'échappe de ses lèvres. D'une valse élégante du poignet, ce sont des  volutes de brume sombre qui glissent hors de l'orme pour dissimuler les traits derrière leur surface opaque, étouffer les sons et altérer la voix. La douleur qui déchire la chair s'oublie dans le chaos de l'instant ; et n'existe soudainement plus que la traque, l'instinct de chasse pulsant dans les veines. 'Enfin. Un peu de divertissement.'
Un feulement rauque vient vibrer dans sa gorge alors qu'elle s'élance, toute douleur tuée dans l'os par les efforts combinés de l'alcool, des narcotiques et de l'adrénaline. Plus rien ne compte, brusquement ; ni prudence ni calcul, ne demeure que le désir ancré dans les veines que de se fendre que de plus de chaos encore.  C'est avec un amusement qu'elle repère un gosse abrité derrière sa défense de fortune (@Oreste Wood), efforts qu'elle ne salue qu'à peine d'un ricanement. 'Tu t'amuses bien, kiddo?' C'est un feu infernal qui brûle dans ses iris alors qu'elle se fend d'un autre rictus qu'il ne verra pas derrière l'écran de fumée ; et dans un geste fulgurant de la baguette, c'est un Confringo qu'elle vient asséner sans pitié sur la barrière de verre, pour éclater une partie des fragments en poussière d'argent, le sort rendu partiellement inefficient par le trouble de son esprit empoisonné.

Spoiler:

Venger Dumbledore.
Driss ne pense qu'à une seule chose.
Venger Dumbledore.
Colère rougeâtre qui teinte ses iris, serre ses poings, sa mâchoire, ferme son esprit. Il fait le vide. Ne pense pas à Marlene qu'il devrait protéger à l'approche de l'accouchement. Ne pense pas à sa sœur blessée qu'il devrait veiller à l'hôpital. Ne pense pas au médicomage de l'Ordre qui lui a déconseillé de participer à l'intervention. Ne pense pas à Eleonora dont il sait peu mais veut découvrir tout.
Le vide dans son esprit.

Le son de sa voix pourfend l'air dans un cri alors qu'il s'engage en première ligne pour lancer l'assaut. Cri de rage, cri de haine, cri de détresse. La moitié d'un poumon en moins, un bras à peine remis de sa fracture, il n'en a que faire ; s'il doit mourir aujourd'hui, il le fait pour Albus.

Et alors que les éclairs fusent déjà, que les mains, les pieds et les corps se tordent dans une danse sanglante, que les bouts de verre tranchent chaires et espoirs, Driss brandit son poing et sa baguette en l'air, hurle les mots qui font mal, les mots qui déchirent la peau et les os, le cœur et l'esprit. Dans sa folie meurtrière, un de ses sorts percute un Mangemort, qu'il tue ou assomme, il ne sait pas trop. Aujourd'hui, rien ne l'arrêtera. Seul Dumbledore triomphera.

Spoiler: