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oxford new age fayre Tête en l'air, toi ? Oui, littéralement. Toute à ta déambulation, tout à ta contemplation, nez en l'air, tu ne fais pas vraiment attention à ton environnement immédiat. Si bien que la collision - bien que peu violente - est inévitable. Le juron fuse. « Par Merlin, faites attention ! » Tu cilles, surprise, mais tu ne devrais pas l'être. Tu n'étais sans doute pas la seule sorcière qui se baladait dans le coin, tu n'étais pas la seul à arpenter de manière périodique le monde des non-maj. Tu ne pensais simplement pas que la première personne avec laquelle tu aurais à interagir serait un sorcier. « Je suis désolée, pardon ! » Tu es soulagée de voir que son humeur change rapidement, qu'il ne reste pas en colère. Tant mieux, tu ne te sentais pas de devoir désamorcer de la mauvaise humeur. C'était un peu ton pain quotidien en ce moment et tout changement serait le bienvenu. « Je ne pensais pas non plus tomber sur quelqu'un de la... communauté non plus. Du moins pas si vite. » Son visage te semblait étrangement familier. Un client peut-être ? Non, ce n'était pas ça. Pourtant, tu chasses très vite ces considérations lorsqu'il te dit que tu ne devrais pas être là. Tu fronces les sourcils, perplexe. Pourquoi te disait-il une chose pareille ? Ta curiosité était piquée. Est-ce qu'il était sectariste ? « Ah non ? Pourquoi cela ? »| outfit

N.B.: Calanthe discute avec @Idriss Ainsworth

Un festival. C’est sympa. Mais c’est surtout une bonne excuse pour sortir de chez toi et prendre un peu l’air, Apsara. Tu as l’air anxieuse (comme si tu craignais le pire (tu crains toujours le pire)), avec cet air un peu perdu de ceux qui ne savent pas vraiment ce qu’ils font là. Et tu ne sais pas vraiment, dans le fond, tu as juste pensé que prendre un peu l’air et voir du monde te ferait du bien. Tu ne peux, après tout, pas vivre en totale recluse. Si l’idée t’apparait comme plaisante par instants, tu sais que tu ne peux survivre sans contacts. Ça va à l’encontre de ta nature introvertie, tu sais que tu seras tout simplement épuisée après ta sortie, mais là, tout de suite, en cet instant précis, tu en as besoin. Tu revêts un pull léger pour cacher tes tatouages des regards indiscrets des moldus, un jeans un peu trop large pour ta fine et petite silhouette et dans un crac sec, tu disparais pour réapparaître dans un coin tranquille, à quelques centaines de mètres de l’endroit où le festival se tient. L’anxiété grimpe en toi, mais tu n’y prêtes pas attention (tu as l’habitude, après tout (il en faut un peu plus pour t’arrêter)) ; c’est avec d’aussi grandes enjambées que possible que tu rejoins la foule, te forçant à ne pas réfléchir (si tu réfléchis, tu vas partir (tu vas prendre la fuite)) et déjà la musique s’élève. Nerveusement, tu t’acharnes sur ta lèvre inférieure, signe de ton calme fuyant. Tu fourres tes mains dans les poches de ton jeans et tu avances, sans trop savoir quoi faire, où aller. Et tu te perds (doucement (sûrement)) à travers ces trop nombreux corps, tu en oublies presque l’anxiété tant la sensation de cette solitude finalement brisée est grisante.

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il a fallut la tanner pour qu'elle accepte finalement de quitter l'auberge, faut dire que maia elle a jamais trop aimé ça, laisser son héritage entre les mains d'autrui. mais elle leur fait confiance -- au moins pour cette nuit. elle avait bien trop envie d'y aller, à ce festival décalé, ne serait-ce que pour voir the clash jouer. alors la voilà, la belle, à déambuler à travers le monde, une gourde rempli de bièraubeurre entre les mains. pas question pour elle de goûter à ces bières moldus qui manquent de goûts, non, maia, elle a préférée remplir sa propre boisson avant de partir. les avantages de tenir un pub, probablement... la soirée promet d'être intéressante, elle regretterait presque de n'être venue que pour le dernier concert au vu de l'ambiance qui règne entre les différentes scènes. elle remarque vaguement qu'elle n'est pas la seule sorcière dans les parages, aperçoit quelques visages qu'elle a l'habitude de croiser à pré-au-lard ; mais rien qui ne lui donne envie de s'approcher de qui que ce soit. non, maia, elle préfère profiter dans son coin, se déhanchant gentiment au rythme de la musique qu'elle entend, cigarette éteinte coincé entre les lèvres. les yeux clos, elle ne se rend pas compte des ivrognes alentours, jusqu'à ce qu'on la bouscule violemment, la faisant reculer de quelques pas, percutant de plein fouet un autre festivalier. désolée, désolée, j'ai pas-... et quelle n'est pas sa surprise, à rosmerta, quand elle redresse la tête pour se rendre compte que la personne qu'elle a bousculé n'est autre que @rosen malone! oh, j'ai définitivement pas fait exprès. elle a un sourcil qui s'hausse, par merlin, elle aurait pu bousculer n'importe quel sorcier mais il a fallut que ça soit lui. (outfit)

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(outfit) Thalia lui avait dit qu’elle serait là, quelque part à veiller sur la foule dans le cadre de son travail. Le souffle de Constance s’était coupé, elle avait fait mine de rien mais elle avait bien entendu les nouvelles venant de l’Ordre, les inquiétudes, l’ombre qui planait sur le festival. Katie avait été confiée aux bons soins de ses grands parents, quelques jours dans la campagne anglaise à profiter des petits soins de papi et mamie ; elle voulait à tout prix éloigner la petite de ce qui se tramait. Elle aurait préféré que Thalia vienne avec elles, qu’elles passent le weekend chez leurs parents, comme lorsqu’elles étaient petites mais elles ne l’étaient plus et le monde n’était plus aussi doux qu’il avait pu l’être. Alors, une fois Katie mise à l’abri, elle avait pris la décision de se rendre au festival avec l’espoir de pouvoir protéger son autre trésor.

Vêtue comme une moldue elle s’était glissée sans peine au milieu des festivaliers, portoloin qui l’avait menée sans encombre jusqu’à Port Meadow alors que la soirée était déjà largement entamée. Alcool qui coulait à flot, boue qui faisait glisser certains des fêtards dans une hilarité générale elle se fraya un chemin dans la foule. Elle ne quittait pas sa baguette Constance, main fermement serrée sur le manche. Malgré une moue qui se voulait détendue, elle jette des regards autour d’elle, coeur qui battait déjà fort dans ses oreilles, et ce n’était pas seulement en raison de la musique qui raisonnait dans la grande clairière. Une main prise par sa baguette ; l’autre par une canette de bière, besoin de se détendre elle tente de suivre les balancements désordonnés de la foule qui dansait non sans guetter du coin de l’oeil l’apparition d’une figure connue ou même quelconque évènement inhabituel.

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Elle était parvenue à transplaner en bordure du festival. La colère ne s’était pas encore dissipée et son palpitant tambourinait à toute vitesse dans sa poitrine. Il lui avait fallu plisser les yeux pur s’accoutumer à la luminosité ambiante, allant même jusqu’à placer sa main en visière pour scruter les alentours avec plus de facilité. Les silhouettes des festivaliers s’amoncelaient ça et là, peuplant les lieux de toutes parts. Il aurait pu lui être difficile de retrouver son chemin, mais Jane avait pris soin d’atterrir à proximité des siens. Les mangemorts se tenaient là, à contempler la foule. Elle n’avait pas tardé à les rejoindre, heureuse de ne pas avoir loupé le rendez-vous – satané nourrice qui avait failli les mettre en retard. Alors qu’elle s’approchait du groupe, Jane n’avait pas tardé à entendre les chamailleries entre @Sirius Black et @Bellatrix Lestrange. Energies dispersées qui risquaient de les détourner de leur tâche première. « Vous êtes en forme, tous les deux. » avait-elle commenté, se mêlant ainsi à leur conversation. « Ne perdez pas de vue que l’ennemi est en face. » Conseil susurré à Bella alors que son regard sévère venait s’échouer sur le visage du jeune Black. Ils avaient presque le même âge tous les deux, mais le jeune homme avait conservé une apparence juvénile. Son attitude n’aidait en rien à le prendre au sérieux. Cependant Jane s’en méfiait.

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Oxford new age fayre

With some drunk people

Finalement, arrivé à la fin de ma première canette de bière, j'ai décidé de la scène à rejoindre. La troisième. Ou peut-être est-ce la première? Ils auraient dû numéroter chaque scène, ç'aurait été plus simple. Peu importe, mon regard sait laquelle je veux rallier, alors mes pas s'y dirige. J'abandonne la canette vide sur le comptoir de l'une des buvettes et garde l'autre en main, fermée, alors que je me fraye un chemin parmi  les festivaliers.

Il y a du monde. Il y en avait déjà, mais plus j'avance et plus la cohue se fait dense. À l'approche de la musique, ça n'est pas une grande surprise. Les voix qui se font fortes. Les notes qui se font franches. Heureusement, je suis grand. J'arrive à respirer au-dessus des têtes nombreuses. J'arrive, du coup, à mieux voir où je vais et repérer les zones moins occupées par lesquelles je peux passer. C'est comme ça que j'ai posé les yeux sur cette tête-là. Que je reconnais immédiatement.

Je ne sais pas quel hasard a permis que je la repère dans la foule, mais je bifurque dans sa direction. Je ne la quitte des yeux que le temps de passer entre quelques types éméchés, et lorsque je la retrouve, un homme tient son bras. Fermement. Son regard est fixe et déterminé. Je ne vois pas celui de Maia, j'arrive d'un angle arrière, mais la connaissant elle doit moyennement apprécier. Alors forcément, lorsque j'arrive à leur niveau, sans brutalité ni précipitation, je m'invite à la conversation. - Maia! - Lâché-je sans subtilité. - Est-ce que tu es déjà à ce point ivre qu'il faut te tenir debout, ou est-ce que quelqu'un a besoin de reprendre sa main en vitesse? - Demandé-je en posant mon regard sur le brun à la poigne déplacée. La question sonne certainement légère, mais mon visage ne transmet pas le moindre humour. Ça a souvent été un problème en terme de communication, mais jamais dans ce genre de situation.

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