TOPIC COMMUN · oxford new age fayre.

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Arrivée avant la plupart des mangemorts, Caitriona déambule parmi les festivaliers depuis près d’une demi-heure lorsque les silhouettes familières apparaissent à l’écart de la foule. Un frisson d’exaltation coule le long de son dos. Enfin. Ses doigts dansent sur le bois d’ébène de sa baguette, bien cachée dans l’une de ses poches. Oh ce qu’elle a hâte que le départ soit lancé. Elle était arrivée plus tôt pour repérer les lieux, chargée d’une mission : localiser les sorties et le moment venu, empêcher les moldus de s’enfuir. Hors de question de les laisser partir bien gentiment. Elle allait faire durer le plaisir et ramener gracieusement les fuyards vers ses camarades. Dissimulée sous une fausse apparence, Caitriona laisse glisser ses yeux, devenus bleus le temps de quelques heures, vers @Bellatrix Lestrange et le groupe de mangemorts prenant position pour attaquer. Le goût immonde du Polynectar s’attarde encore sur sa langue et d’un geste, elle chasse les cheveux blonds, empruntés à une passante à Londres, qui encadrent son visage. D’autres sorciers, visages familiers au milieu des moldus, se pressent vers les scènes. Les mangemorts ne sont pas les seuls à s’être joints aux festivités. Si elle n’a aucun doute que la plupart des sorciers s’enfuiront dès le lancement des hostilités, elle sait aussi qu’une poignée tentera de protéger les innocents. Pauvres fous. Un peu de résistance ne rendra le jeu que plus amusant, mais Caitriona ne peut pas prendre le risque qu’on la reconnaisse derrière un masque si facilement perdu. Elle quittera les lieux dès que les effets de la potion disparaîtront. A elle de faire le maximum de dégâts dans ce laps de temps.

Lorsque les premières explosions retentissent, Caitriona est prête, un peu à l'écart, le masque sur le nez. Elle lance ses premiers sorts, un sourire carnassier aux lèvres, barrant ce visage aux traits angéliques. La belle s’amuse, les yeux brillants d'excitation, illuminés par les étincelles qui traversent le ciel.

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(outfit) · Les scènes s'effondrent, en un boucan de tous les diables. Instinctivement, la main de Marlene se lie à celle de Ruben tandis qu'elle agrippe le manche de sa baguette. Et la réalité frappe enfin. Elle ne devrait pas être là ; elle n'aurait jamais dû venir. Son regard en dit long sur ce qui la taraude, tandis que ses prunelles perçantes dardent la foule qui commence à se disperser aux quatre vents. Les sortilèges commencent à être lancés, et un éclair frôle son oreille gauche. Elle se recroqueville contre son ami, surprise par la violence qui les entoure – surprise par la peur qui vrille son estomac. « Ruben.. » Prénom qui passe ses lippes alors que Bellatrix Lestrange semble fendre la foule de sa démarche altière. « Ruben, Ruben, Ruben » Elle tire sur la manche de son ami, l'obligeant à reculer en choeur avec ses propres mouvements, cependant incapable de lever sa baguette – terrassée par ce qu'elle sait de la Lestrange, et consciente qu'elle ne ferait pas long feu face à cette diablesse. En désespoir de cause, elle lance un dernier regard à Ruben (je suis tellement désolée) avant de lever sa baguette, en un ultime geste de défense.

Spoiler:

Début des hostilités donné dans les flammes et les cris. Un délice pour Bellatrix qui sautille sur place, à peine dérangée par la pagaille tout autour, la panique qui gagne les festivaliers. Régale pour ses yeux qui cherchent une cible. Et quand enfin elle aperçoit les boucles blondes, elle s'esclaffe, l’œil fixé sur ce point, déterminée à ne pas la lâcher. Violemment bousculée, presque rejetée en arrière par la foule de moldus qui tentent désespérément de s'échapper, survivre, elle retire son masque d'un geste souple, riant à gorge déployée, lançant ici et là quelques sortilèges de mort. Qu'importe qu'ils trouvent leur cible ou non.

« Oh Maaaarleneeeee ! » Elle se délecte de la peur qui se lit sur le visage de la sorcière qui cherche de l'aide auprès de l'homme qui se tient à côté d'elle. Un homme qu'elle reconnaît et pour qui elle n'a qu'un sourire carnassier. Désormais suffisamment proche, baguette levée, Bellatrix prend le temps d'admirer le duo. Comme si le chaos tout autour ne l'atteignait pas. C'est à peine si elle cligne des yeux. « Sirius te cherchait. Ne t'en fais pas, je lui rapporterai dans les détails tes pitoyables cris et ta minable défense ! » Prête à jeter son sort, elle n'a guère le temps que de prononcer les premiers syllabes de la torture qui ne frappera pas encore Marlene. Arrêtée dans son élan par un sort qu'elle esquive en se jetant au sol, souillant sa robe de ténèbres par la boue remuée. Elle étouffe un cri, le regard brillant de colère et de haine. « Sale sang-de-bourbe ! Regarde ce que tu as fais !! » Prestement sur ses pieds, elle s'amuse de la protection qu'offre le sorcier à Marlene, riant de ce pathétique spectacle. Et sans attendre, elle lance son offensive Bellatrix, crache le sort, des flammes dansantes qui cherchent à lécher chaque parcelles visibles du corps de Ruben.

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La jeune @Calanthe Flamel l'interroge sur sa mystérieuse phrase. Dans un silence, Driss évite le regard de la jeune blonde, encore à la recherche de Marlie. Il sent la tension monter. Et pas qu'en lui. Quelque chose se prépare.
Soudain, les lumières s'éteignent, on entend des explosions à droite, à gauche, en face. Le chaos s'empare des festivités et les éclairs verts jaillissent sous les yeux de Driss. Un regard vers la blonde, il faut qu'elle déguerpisse avant qu'il ne lui arrive quelque chose. « Pour ça. Partez avant qu'il ne vous arrive quelque chose ! » Et Driss s'élance déjà dans la bataille, à l'affut, recherchant l'origine de toute cette pagaille.

Des flammes viennent embrasser le ciel à quelques mètres de lui, il recule en se cachant la bouche et les nasaux avec son avant-bras. Il regarde avec horreur le spectacle qui se déroule devant ses yeux ; les Mangemorts ne savent semer que le chaos, qu'est-ce qui ne tourne pas rond dans leur tête ? La colère gronde en lui. Détermination lisible sur son regard.
Alors, il croise le regard de cette jeune femme. @Jane Yaxley-Nott. Le sortilège impardonnable qui franchit le bout de ses lèvres, et Driss, prit par surprise, hurle de douleur, petite chose qui se crispe au sol. A terre, il ne voit plus rien, n'entend plus rien, hormis peut-être une ou deux côtes qui se brisent. Les yeux ne se ferment même pas, écarquillés par le mal qui s'enfonce en lui. Il a l'impression de mourir.
Et puis, ça s'arrête.
Il relève le regard, une folie lisible sur son visage qui vient de mordre la poussière. Il ne connaît même pas cette femme. Mais elle va le payer. Non sans difficulté, il se relève alors qu'elle ne lui porte même pas un minimum d'attention. Grave erreur. Elle le sous-estime certainement ; et elle a raison. Driss n'a jamais été très bon en magie.

Sans plus attendre, il se relève d'un bon, qui lui arrache cependant un hurlement de douleur, et se rue sur la brune au visage bien trop parfait, jamais abimé, jamais entaché. Il est temps que cela change. Il n'y a plus qu'une lueur de vengeance qui brille dans son regard. La folie des violents, des impulsifs, des incontrôlables. Driss préfère se battre avec ses poings, ce qui a tendance à surprendre bien des sorciers.
Balayette, la femme tombe à terre. Un coup sur le flan ; ça ne lui brisera certainement pas grand chose, mais ça a le mérite de faire mal. « Je n'aime pas frapper les femmes, mais il faut dire que vous l'avez sacrément cherché, sale garce. » Déjà elle se dandine au sol, tente de se relever. Cette fois-ci, Driss a déjà la main posé sur sa baguette, prêt à esquiver, ou rendre les coups.

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oxford new age fayre Et soudain, le chaos qui explose autour de vous. D'instinct, tu te baisses, de peur de prendre des projectiles ou quoique ce soit d'autre. Mais qu'est-ce qu'il se passait au juste ? Et il semblait que le sorcier savait très bien ce qu'il se passait, qu'il s'y attendait. Il avait essayé de te mettre en garde. Magnus aussi avait essayé de te mettre en garde bien avant lui mais tu n'avais rien écouté. Et même maintenant que l'homme t'ordonnait de quitter les lieux avant de te laisser sur place, tu n'en fais rien. Tu ne peux pas partir alors que tant de gens sont en difficulté. Tu n'as pas l'intention de te battre, non. Mais tu as l'intention de te rendre utile. « Par ici ! La sortie est par ici, suivez ma voix ! » Tu t'escrimes plusieurs minutes avec le flux de fuyard, bien plus dur à canaliser que tu ne le pensais. Foutue pour foutue, tu te sers de ta baguette pour leur indiquer le chemin de manière lumineuse. Mais ta vigilance n'est pas au plus haut alors que tu tombes sur une mangemort qui, elle, n'a absolument pas l'intention de laisser tout ce beau monde partir. Bien au contraire. « Ca suffit ! Vous ne croyez pas qu'ils ont eu leur compte ? » | outfit

N.B.:@Idriss Ainsworth laisse Calanthe qui aide les gens à quitter les lieux avant de tomber nez à nez avec @Caitriona Fawley.

D’une seconde à l’autre, le chaos s’est invité dans les festivités. Il y était préparé, Ruben, mais tout de même, il est pris au dépourvu pendant quelques secondes, mais Marlène, plus alerte, voit déjà le danger arriver. Le danger, il porte un nom, le tristement célèbre nom de Bellatrix Lestrange. La folie faite femme. Elle sautille dans la prairie submergée par la panique, comme une enfant qui serait sur le point de sauter des deux pieds dans la flaque. Sa voix suraiguë, perchée, et sa démarche si typique, elle fond sur eux avec la détermination d’un prédateur en piquée, que rien n’arrête dans son élan. Pourtant, il faut bien faire diversion. N’importe quoi, le premier sort qui lui passe par la tête, pour détourner l’attention de l’obsession destructrice qui anime les prunelles déjà sombres. - Marlène, transplane. Vite. le ton est urgent, mais le regard demeure fixé sur l’adversaire qu’il sait être de taille. Il a lancé l’offensive, pour gagner un peu de temps, balancé un vulgaire petit sort pour la projeter à terre, dans la boue, mais il sait qu’à présent, la colère ravivée, il va falloir faire mieux que ça. La remarque moqueuse pour toute réponse, sans prendre la peine de réagir à l’insulte. - Oh, c’est qu’un peu de boue voyons. Je n’savais pas que tu avais peur de te salir, Lestrange. La riposte ne tarde pas, et s’il esquive les flammes pour la plus grosse partie, certaines viennent lécher le cuir de sa veste menaçant l’épiderme. Il s’en débarrasse lestement, avant que les dégâts ne se fassent sentir. - C’est tout ce dont tu es capable? Il nargue, prochaine attaque au bord des lèvres, éclair jaune ocre du sortilège de confusion qui fuse en direction de la cible.

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A côté d’elle, les toiles de tente volaient en fumée, leur combustion se mêlant à celles des scènes dressées à quelques centaines de mètres de là. Leur union parvenait à répandre une odeur fulgineuse au cœur de la plaine. Chaos ambiant duquel elle se délectait, qui parvenait à lui faire oublier les angoisses laissées derrière elle au moment de rejoindre le festival. Adieu nourrice incapable, l’adrénaline s’infiltrait dans ses veines pour lui arracher quelques soupirs de plaisir. Le cœur battant, elle avait resserré ses phalanges autour du bois de sa baguette pour la pointer en direction de @Idriss Ainsworth. Le sortilège impardonnable n’avait pas tardé à passer le seuil de ses lèvres. Le corps de l’homme s’écroulait sur le sol, dans la boue et au milieu des mercuriales. Convulsions qui duraient quelques instants alors que Jane dirigeait sa baguette sur la danseuse. Quelques nouvelles pirouettes et enfin, elle abaissa le morceau de bois, rompant le lien. Sentiment d’euphorie qui l’incitait à retirer son masque pour offrir son visage aux ténèbres. La chaleur des flammes venait lui lécher le visage et les nombreux cris environnant caressaient ses tympans. Délicates distractions qui l’empêchèrent d’entendre sa victime se relever. Elle n’entendit ni le râle qu’il produisit ni la course qui l’amena jusqu’à elle. Le sorcier la percuta de plein fouet, se jetant sur elle comme un semnopithèque sur l’étranger cherchant à lui dérober sa nourriture. Surprise par l’impact, Jane s’effondra sur le sol avant de recevoir un violent coup sur le flan. Ecrasée contre le sol, le visage écorché contre un caillou, la mangemort laissa échapper un cri de douleur. Elle savait que le fait de clabauder contre les moldus ne serait pas de tout repos, mais elle ne s’était pas attendue à la brutalité de l’impact, ne l’avait pas vu venir. Elle s’était redressée tant bien que mal en faisant bien attention de ne pas trop solliciter son flan fragilisé. D’un revers de main, elle vint essuyer le liquide carmin qui coulait au coin de ses lèvres. Trainée de sang laissée sur le visage sans qu’elle s’en inquiète, alors qu’un rictus venait s’emparer de ses traits. Sourire mauvais, presque carnassier. Son regard venait s’échouer sur la baguette que l’homme enserrait fortement entre ses phalanges. Comme si le morceau de bois parviendrait à lui sauver la vie, lui qui ne semblait pas être digne de s’en servir. « T’as volé ça à qui, moldu ? Tu devrais la laisser tomber avant de te blesser. » Propos jetés à l’encontre du belître sur une intonation presque chantante. La douleur lui lancinait les côtes sans parvenir à lui arracher la jubilation du moment. Que lui voulait-il ce zélateur de la cause des moldus ? Il employait tellement d’énergie à leur défense qu’il avait fini par en devenir un lui-même. Se battant avec ses poings. Sûrement un vulgaire sang-de-bourbe. Jane le toisait, un éclat obscur dans le regard. « Dans d’autres circonstances, peut-être qu’on se serait trainés dans la boue autrement que pour se taper dessus. Ton pantalon moldu te fait un joli fessier bien rebondit. Tu serais l’homme-objet idéal. » suggérait-elle de façon ironique. Phrases alambiquées, déversées dans l’unique but d’illustrer la pensée qui lui traversait l’esprit à ce moment-là : « Peut-être que votre avenir est là. Devenir les esclaves des vrais sorciers. Esclave sexuel dans ton cas, ça t’éviterait de te servir de la baguette que tu ne sais pas manier. » Chose qui importait peu à la mangemort, toujours restée fidèle à son époux et n’ayant aucun désir d’aller voir ailleurs. Simple diversion qui lui permis d’embrayer sur un nouveau sortilège. Bombarda maxima.

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Elle danse, Caitriona. Baguette à la main. Les sorts s'abattent. L’un après l’autre. Les explosions se multiplient. Les flammes embrasent l’air. Et Caitriona s’amuse. Virevolte, extatique, entre les corps. Elle ne laisse aucune échappatoire. Elle remplit sa mission. Ramène les brebis égarés vers les loups affamés de sang. Jusqu'à ce qu'une petite brebis courageuse attire son attention. Elle la voit avant de l'entendre, cette blonde au visage familier, baguette tendue vers le ciel pour montrer la voie de son auréole lumineuse. Nul besoin d'anamnèse, Caitriona reconnaît immédiatement la fiancé de l'un de ses camarades mangemorts. Se promettant de toucher deux mots au futur marié, la sorcière fait face à cette femme qui ose guider ses brebis.

«Oh, une sorcière !» La joie se fait sentir dans sa voix et son sourire, invisible sous le masque, s'élargit de plaisir. Enfin un peu d’amusement. Un défi non formulé qu’elle s’empresse de relever. «Incendio !» D’un geste de la main, Caitriona dessine une longue ligne au milieu des mercuriales et bientôt le sol s’enflamme, barrant le chemin aux moldus pressés, si heureux de trouver une porte de sortie, une main tendue, au milieu du chaos ambiant. «Tu disais ?» Satisfaite, Caitriona se tourne vers la blonde sans lui laisser le temps de répliquer. «Levicorpus» Le sort s’échappe de la baguette et frappe Calanthe, sous les yeux ravies de la mangemort, admirant le corps fluet de la blonde s’élever dans les airs, tiré par la cheville et la tête vers le sol. Sans doute, un sort un brin plus agressif aurait été davantage efficace mais la brune ne peut se permettre d’abîmer la propriété du fils Rosier sans craindre de subir quelques représailles plus tard. «Profite bien de la vue.» Caitriona lève sa baguette pour mettre la sorcière définitivement hors d'état de nuire avec un maléfice du saucisson, lorsqu’un moldu, un peu trop zélateur, se jette sur le bras de la mangemort, bien décidé à lui arracher la baguette des mains. L’homme fait une tête de plus qu’elle et sans accès à sa baguette pour viser correctement, Caitriona exploite les faiblesses de son adversaire. D’un coup de genoux bien placé, elle le force à se plier et à la lâcher. Décidément, moldu ou sorcier, les bijoux de famille sont toujours la cible parfaite à atteindre. La baguette est de nouveau libre entre ses doigts. «Par Merlin mais on ne respecte plus les gens dangereux de nos jours ! Tu t’es pris pour le flic de Beverly Hills ?» Brûlante de colère, elle laisse le sortilège Doloris s'échapper de ses lèvres. Le corps se tord de douleur. Les cris résonnent et effraient. Et Caitriona, elle, se délecte, savoure la souffrance d’un homme à sa merci. Avec leurs films, les moldus avaient fini par vouloir jouer aux héros, oubliant que dans la vraie vie, c’est le méchant qui gagne à la fin. Une leçon que l’homme à ses pieds n’aura pas le temps d’apprendre. D’une voix calme, Caitriona achève l’audacieux avec le sortilège de la Mort, mettant au défi les autres téméraires de se confronter à elle.

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Ça devient trop calme. Trop silencieux. Et inévitablement, ça annonce le début du chaos. Des bruits d'explosion, la chaleur des flammes. Les cris, les pleurs, le désespoir. Thalia ne perd pas de temps à réagir. Ils le savaient. C'était qu'une question de temps. Ça ne change à rien à son coeur qui se mets à battre la chamade dans sa poitrine. Baguette immédiatement entre ses doigts, elle se joint à son collègue pour inciter les gens à quitter les lieux. Le regard perçant, cependant, elle essaie de repérer la source des sortilèges qui se mettent à surgir, ici et là. Une seule pensée pour sa soeur, qui lui tourne en tête. Signe de tête pour son collègue - on a du boulot. Le souffle court, Thalia s'engage dans la foule. Repère rapidement un visage connu. @Niven McKinnon, à quelques pas, qui essayait de faire sortir les festivaliers. « Niven ! Tu as vu Constance ? » C'est la première chose qui surgit de sa gorge, attrapant le poignet de son vieil ami. « Attention ! » Un stupéfix paré, provenant d'un visage flou. Un Protégo puissant, mais pas éternel. « Faut la trouver. Marlene aussi. » Un signe de tête pour Niven.

La tireuse d'élite s'élance dans la foule, protégeant au passage un groupe de jeunes filles visées par un Mangemort. Un sortilège pour l'immobiliser, cherchant désespérément le visage de sa soeur quelque part. Elle se retrouve alors devant @Astor Bullwark, l'engageant dans un duel pour l'empêcher de s'en prendre à d'autres personnes de la foule. Puis, alors qu'elle se prend un sortilège, une explosion la projette un peu plus loin. Entourée de poussière, elle se mets à tousser, et se relève. Voit des cheveux blonds en mauvaise posture, et libère @Calanthe Flamel de l'emprise du sortilège. « Constance ! » Qu'elle hurle dans la foule, à la recherche de sa soeur. En oublie son uniforme, en oublie son boulot.

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Me détendre était le but de ma venu ici. Je m’étais même mêlé à la foule et j’avais commencé à danser. Enfin, danser est un bien grand mot. Je sautais sur place en bougeant la tête en rythme, mais c’était un bon début.
Tout est devenu rouge. Le ciel a explosé. Il est jaune, orangé, sombre. Comprendre l'événement est difficile. Anormalement lent. Puis tout s’accélère. Les gens tombent. Ils meurent, ils pleurent, clabaudent. Le feu engendre la fumée. La fumé engendre la suffocation. La suffocation engendre les morts. Je cligne des yeux. Mes joues sont humides. Mes yeux pleurent, sans raison.
Un homme me fait tomber au sol à la renverse. Je tente de me relever, quand je prends conscience de ce qui se passe réellement. Des hommes sont à l’origine de ce massacre. Non. Pas des hommes, des monstres, des sorciers. Ils ont des bâtons, des baguettes magiques comme dans les dessins animés, mais ce n'est ni drôle, ni rose. Ce ne sont pas non plus des Jedi, la trilogie sorti quelque années plus tôt au cinéma, la Guerre des Étoiles, me hante encore aujourd’hui, elle a quelque chose de sombre ce qui fait écho à ma situation actuelle. Je m'effondre de nouveau au sol. Je sais me battre, je ne suis pas peureux, mais que vaux des points face à la magie.
Heureusement, je ne suis pas que bon en boxe.
Je me relève à quatre pattes pour avancer plus vite, comme un chien, ne valant guère mieux qu’un belître. Quand je remarque une autre chose qui me rassure, un peu. Il y a ceux qui portent des robes fuligineuses et des masques pour couvrir leurs visages et d’autre, faisant preuve d’oblativité qui semblait protéger les personnes comme moi.
J’en repère une les cheveux noir, la peau matte qui cherche quelqu’un, je n’entends pas le nom, mais je la voix libérer une autre sorcière, une blonde, c'est tout ce que je peux apercevoir à cause de la fumée qui s'élève des scènes. Ne sachant que faire d’utile, je rampe vers la deuxième femme. Elle est blonde et plus jeune que moi, je ramasse la baguette qu’elle tenait dans sa main un peu plus tôt avant de se faire toucher par un… un maléfice. Elle en aura certainement plus besoin que moi. Je tente de prendre son pou, pour m’assurer qu’elle aille à peu près bien. Je lui fait signe avec mes mains pour lui demander comment elle se sent, levant et baissant le pouce puis haussant les épaules et arquant les sourcils.
Je suis toujours au sol, les habits boueux à prier pour survivre à ce jour et c’est bien la première fois que ça m’arrive.

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