elle n'a pas envie d'être là -- pas avant d'être face à lui. hausse un sourcil quand il lui demande si elle a sa baguette, et elle se retient de rire, à croire qu'elle sortirait sans ? encore plus avec les temps qui courent, l'angoisse constante, la boule au ventre, perdre l'auberge constamment dans ses pensées... mais elle n'a pas le temps de lui répondre, maia, qu'elle entend son prénom. elle reconnaît la voix, immédiatement, n'est pas surprise quand son regard croise celui de tobias. cette fois, ses sourcils se froncent, à l'entendre, elle serait presque prête à hurler, comment ça, ivre? mais elle réalise, bien vite, qu'il fait allusion à la main de rosen sur elle, à la poigne qui la retient. non, tobias, t'en fais pas, je n'suis pas ivre. rosen et moi avions finit de parler. alors elle retire son bras de sa poigne, s'éloigne, de quelques pas, à peine. elle voudrait fuir, disparaître, rentrer à pré-au-lard, pourquoi pas! mais une part d'elle veut aussi rester, ne donner satisfaction à personne et se contenter d'apprécier le concert comme elle devrait.  qu'est-ce que tu- mais elle n'a pas le temps de finir sa phrase -- un mouvement de foule attire son attention. la force à prendre une décision. en un claquement de doigt, l'ambiance estivale se transforme en chaos totale, et la voilà qui sort sa baguette en vitesse. attention! qu'elle hurle en direction de tobias, balançant un sortilège pour stopper l'attaque qui menaçait d'atteindre l'homme. il lui faut fuir, le plus vite possible ; s'écarter de la foule et transplaner pour rejoindre pré-au-lard. mais un simple coup d'œil alentours lui fait réaliser le chaos qui règne déjà à ses côtés, et elle pourrait presque paniquer, maia, oui, presque, seulement. elle a déjà bien trop à penser (il faut qu'elle réussisse à s'échapper!). (outfit)

Spoiler:

Elle peinait à se détendre Cosntance .Attention portée sur quelconque cri un peu plus fort que les autres Constance n’offre aucune attention à la musique qui résonnait dans ses tympans. Un silence et puis l’impact. Explosion, exclamations et sortilèges lancés. Le combat se déclenche immédiatement. Partout, des cris horrifié. Sang qui jaillit des plaies. Les flammes brulent les scènes. Vils mangemorts pourchassant leurs victimes. La mort au bout des baguettes. Ils n’avaient aucune chance. Pauvres moldus, pauvres fêtards naïfs. Ils étaient pris aux piège. La fête se mue en cauchemar, partout des mangemorts prêts à tout pour faire le plus de mal possible. Au milieu, éparpillés, désorganisés, des membres de l’Ordre qui sortaient de l’ombre pour leur faire face.

« Thalia ! » Visage mué de panique de l’ainée qui voit sa soeur s’en prendre aux assaillants avec une oblativité qu’elle ne lui connaissait que trop bien, zélatrice de la cause des innocents, coeur plus grand qu’elle même. La voix de la sorcière est emportée par le chaos ambiant. Une explosion, le souffle la plaque contre le sol et lorsqu’elle se relève, le visage de sa soeur a disparu de son champ de vision. Mais elle était là quelque part ; elle ne pouvait partir sans elle. Le feu commence à la prendre à la gorge, lui arrachant une quinte de toux et empêchant quelques moldus effrayés de fuir : « Aguamenti ! » Torrent d’eau qui apaise l’incendie créé par la mangemort, offrant un instant de répit et une possibilité de fuir aux moldus elle presse les jeunes gens à la fuite : « Vite, partez ! » La voix de la sorcière est un peu rauque mais elle tente d’offrir un moyen de fuir à ceux qui ne pouvaient guère se défendre, traités comme des bélîtres, écartés du revers de la main par les partisans du Lord. Autour d’elle, nombreux étaient ceux qui étaient déjà tombé au combat, les éclairs verdâtres, sortilèges de mort, ne cessaient de la faire sursauter.

Au sol, elle remarque une silhouette blonde côtoyée à Poudlard ainsi qu’un homme qu’elle ne connaissait pas qui tentait de lui venir en aide. C’était le chaos, le ciel devenait fuligineux, grandes volutes de fumée qui grimpaient vers la voute céleste. Penchée sur la jeune sorcière Constance lance un : « Revigor » Pour lui redonner un peu d’énergie avant de demander d’une voix sourde : « Tu peux transplaner ? Il faut que tu t’échappes. » Elle ne pouvait pas abandonner le champ de bataille pour sa part, trop de visages connus qui se battaient, trop de personnes chères à son coeur qui pouvaient sombrer. Juste à côté d’elle, le corps d’un jeune homme, à peine plus vieux qu’elle peut-être tombe, inerte, regard vitreux alors que la vie lui échappait. « Ne relève surtout pas la tête, fais comme si t’étais mort. » Qu’elle glisse au jeune homme avant de se redresser, regard qui glisse sur la scène, mortifiée, et baguette pointée vers l’un des mangemorts : « Stupefix ! » Tout pour l’arrêter dans sa folie meurtrière.

résumé:

Elle fulmine Bellatrix, perturbée dans ses plans. Aveugle à toute chose. L'envie de lui faire mal. Le voir brûler. Sentir l'odeur de la mort. Délice qui la fait sourire. Mais il s'accroche le zélateur. Prêt à tout pour elle. Il presse une Marlène paralysée. La peur dans le regard. Tremblements à peine perceptibles. Bellatrix se rappelle à elle. Anamnèse destructrice. Ca lui arrache un sourire. La déconcentre quelques secondes. Mais elle n'oublie pas. Ruben la cherche encore. Détourne son attention. Marlène peut bien courir. Elle l'a rattrapera bien assez tôt.

Le bélître s'acharne, décidé à la défier en duel. Pauvre fou ! Elle éclate de rire Bellatrix, esprit alambiqué qui échappe au commun des mortels. Un nouveau sortilège fuse, éclats jaune qu'elle se doit d'esquiver. Un mouvement souple de sa baguette suffit, elle balaie le mauvais sort, montre les dents. Il n'est plus question de parlementer. Elle n'a plus de temps à perdre Bellatrix. L'envie de détruire à son tour lui brûle les entrailles. Tout autour, le chaos règne, sons et odeurs de mort qui ravissent ses sens. Et à son tour elle se mêle à la bataille. Le bout de sa baguette se changeant en fouet dangereux, avide de lacérer la chair. Il fend l'air, claque en quête de sa cible. Et elle rit Bellatrix. Jusqu'à ce qu'un sort ricoche, lui entaille le bras droit. Et lui fait perdre son objectif de vue. Elle maudit ses ennemis, esquive les sorts, baguette levée, se protège. Puis attaque à nouveau sans laisser à Ruben le moindre répit. Éclairs rouge et vert se mêlant sans distinction sans que jamais les mots ne passent la barrière de son esprit. Maîtrise presque totale de la magie qui coule dans ses veines. Héritage grandiose.

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Les sorts fusent dans tout les sens et le cœur de Niven bat la chamade alors qu'il essai de rejoindre @Thalia Bell. « Il faut les retrouver ! » fut la dernière phrase qu'il entendit avant d'être assourdit par un bombarda maxima. Niven fit preuves d'excellents réflexe en protégeant deux moldus qui se dirigeaient vers la sortie.  Le garçon se déplaçait assez rapidement dans la foule, criant à quiconque voulait l'entendre de se diriger vers les sorties. Son sang se glaça lorsqu'il arriva une seconde trop tard, voyant une mangemort exécuter un sort de mort sur un innocent. La colère s’empara alors de lui, pointant sa baguette sur @Caitriona Fawley, effectuant un « Repulso » pour la détourner des moldus. Il ne prit néanmoins pas le temps de la mettre hors d'usage, son oeil ayant reconnue sa sœur. « Marlene ! » Niven analysa rapidement la situation, comprenant que @Ruben Anstruther était aux mains de @Bellatrix Lestrange. Ainsi posté derrière elle, Niven l'assaille d'un sortilège, l'emprisonnant dans un filet rouge. « Impedimenta ! » Arrêtant ainsi la sorcière dans ses gestes, laissant juste le temps aux deux autres de fuir, Niven cri à sa sœur « Dégagez de là ! Marlene, transplane !!! » Le garçon lança un « Immobulus! » en plus sur la mangemort, sentant la magie bouillonner dans l'air. Le voile vert sur les nuages file à Niven la chair de poule, déconcentré par la marque du seigneur des ténèbres flottant au dessus d'eux.

résumé:

Le rire démoniaque s’élève dans la plaine, noyé dans le bruit du chaos qui s’est installé sur les festivités; la terre n’est plus qu’un tapis de sang et de larmes, l’herbe et la boue sont le dernier lit de tant de corps inanimés, calcinés pour certains, disloqués pour d’autres. L’horreur sans nom qui s’abat sur une population qui n’a aucun moyen de se défendre. L’envie de détruire se lit dans les yeux de la silhouette vêtue de noir; cette flamme dangereuse dans le fond des prunelles, qui glace le sang. Duelliste aguerrie par des années d’expériences, un atout dont il ne peut se targuer - du moins pas autant, les sorts ne sont jamais révélés, jamais énoncés à voix haute, mais les éclairs qui jaillissent de la baguette offrent quelques maigres indices. Gardant malgré lui un oeil sur Marlène, qui se fraie tant bien que mal un chemin dans la foule paniquée, il perd quelques secondes précieuses pour esquiver le sort qui lui arrive dessus, et lacère la chair à travers le polo. C’est le prix de la provocation lancée un peu plus tôt, mais qu’importe si ça fait gagner du temps à cette soeur d’un autre sang, après tout, chaque mois, la carcasse est sujette à bien pire.

Distraite par un maléfice qu’elle n’a pas pu venir, et par l’intervention heureuse du cadet McKinnon posté derrière elle, Bellatrix redevient une cible atteignable, mais ’est sans compter sur deux silhouettes encagoulées qui approchent dangereusement. Déconcentré par l’apparition de la Marque des Ténèbres dans le ciel, @Niven McKinnon ne semble pas les avoir vus. - Attention !! s’écrie-t-il avant de lancer un - Diffindo vers les deux nouveaux assaillants dans l’espoir de freiner leur progression puis un - Expelliarmus en direction de sa némésis.

hj:

Le spectacle est délicieux et Bellatrix s'en délecte autant que possible. Corps mourant à ses pieds, giclées de sang ici et là. Autant d'actes morbides qui font rire la sorcière à l'esprit alambiqué. Pas de temps à perdre en contemplation, et pourtant elle observe du coin de l’œil le serpent idoine et la gueule qui le dévore projeter son ombre dans le ciel fuligineux. La marque des ténèbres ne laisse plus aucun doute planer dans l'esprit des êtres magiques présents. Et Bellatrix redouble d'efforts, ne lâchant jamais son adversaire du regard, duelliste de talent. Elle ne voit pourtant pas l'être cacochyme qui se glisse derrière elle et la fige d'un maléfice. Traître ! Figée, Bellatrix ne peut que regarder l'action, prisonnière de son propre corps. L'esprit embrumé par la colère, rage qu'elle ne tardera pas à faire éclater.

Sous ses yeux, Marlène lui échappe. Et dans sa main glisse au loin sa baguette alors qu'enfin ses sens reviennent. Elle hurle, cri perçant et déchirant. Désormais flanquée de deux de ses comparses, elle récupère sa baguette boueuse. Trop tard. Les lieux se vides, ne restent que l'échos creux des cris, le râle d'agonie lente des blessés. Elle laisse volontiers à ses collègues le soin de finir Ruben. Son tour viendra. Sa rage, Bellatrix la dirige tout droit derrière elle. Bélître qu'elle prend plaisir à torturer d'un sort savamment lancé. Plaisir non dissimulé de prononcer les mots interdits. « Endoloris ! »

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Spoiler:

La vie s’échappe de l’homme et Caitriona exulte. Qu’il vienne, les courageux, les idiots, elle les attend et les recevra de la même manière que le bélître à ses pieds. Elle ravale son orgueil pourtant tandis qu'elle lève les yeux, se détache à regret de l’image de sa victime, pour voir fuir un flots de moldus en panique. Les flammes, barrière infranchissable, ont été éteintes par quelques sorciers plein de bonnes intentions, laissant l’occasion aux autres d’échapper aux griffes de leurs bourreaux. Prise pour cible, Caitriona est contrainte de passer à la défensive. Le sort de stupéfaction fuse vers elle et la brune le renvoie à sa source d’un coup de poignet, mettant au défi la nouvelle arrivante aux traits familiers de faire mieux. Inutile. Un second sort, lancé sournoisement dans son dos la frappe et l’éjecte plus loin. Les lâches. Ses pieds quittent le sol et elle s’élève dans le ciel fuligineux avant de retomber avec un bruit mat au milieu des mercuriales. Le souffle court, allongée, l’esprit retourné par surprise, elle ne voit pas tout de suite le masque qui a glissé de son visage, ne ressent pas tout de suite le changement, ses traits qui remplacent ceux empruntés. Elle ne sent rien. Les yeux rivés vers l’ombre émeraude. La Marque des Ténèbres s’étend dans le ciel et le sourire de Caitriona réapparaît tandis qu’elle se perd dans sa contemplation. Délice de voir le crâne occupé par le serpent venimeux. Corps dystrophiques et cadavres encore chauds jonchent le sol d’un festival qui restera dans les mémoires. Cris et panique des vivants qui garderont longtemps dans leur esprit les images d’une soirée mémorable. Caitriona applaudirait presque l’apparition dans le ciel, symbole de leur réussite, emplissant son coeur de fierté d’avoir participé. Pourtant, quelque chose cloche. Les doigts se portent précipitamment à son visage et sentent immédiatement la moiteur de la peau et non le métal froid comme elle l’espérait. Les mèches brunes, remplaçant les blondes, glissent sur ses épaules lorsqu’elle se relève, tâtonne dans la pelouse à la recherche du masque protecteur. Trop tard. Ses mains retrouvent l’objet désiré à l’instant où elle lève les yeux, dérangée par la sensation d’être observée. Constance. Les traits familiers sont de retour, la renvoyant à une époque plus simple mais bien moins jouissive pour son esprit dérangé. La vision l’accroche pourtant et retient sa baguette au moment de lancer le sort. « Obliviate ! » Le sort racle son palais et elle regrette immédiatement son choix, prise d’une hésitation enfantine, d’une faiblesse qu’elle ne peut se permettre. Elle aurait dû la tuer, voir la vie s’éloigner et non ses souvenirs dont elle voit les dernières traces disparaître dans ses yeux. Le mal est fait. Au moins n’aura-t-elle aucun souvenirs de son identité. En un instant, le masque protecteur a repris sa place sur le visage de la mangemort et après un  dernier regard vers les combats, la brune quitte les lieux et transplane en sécurité. Elle a rempli sa mission.

hrp: