Spoiler:

Sortilèges échangés, dans le chaos ambiant il n’y a que les étincelles des baguettes pour signifier la présence de tel ou tel camp. Et malgré le combat des partisans de l’Ordre, il y a les corps qui s’amoncellent, les blessés qui tentent de s’échapper, la terreur qui a pris la place de la fête. Entre deux feux, elle tente de freiner une partisane du seigneur des ténèbres d'un sortilège habile mais elle parvient à le parer. Heureusement, un autre sortilège l’atteint tout aussi vite. Soupir soulagé elle remarque la silhouette connue de Niven auprès d’elle, en proie à des échanges musclés avec d’autres sorciers. « Niven ! » Exclamation d’horreur lorsqu'il est frappé par le maléfice elle serre les dents, panique qui se lisait aisément sur ses traits : « Sale pétasse ! Confringo ! » Lance-t’elle à la mangemort qui venait d’attaquer son ami. Regard noir, moue fermée, la candeur de la jeune femme n’était plus qu’un maigre souvenir lorsque l’on s’en prenait à ses proches. Comportement idoine en temps de guerre qui contrastait allègrement avec son caractère habituel.

L’attention de la brune est néanmoins attirée par des mouvements un pe plus loin. Au sol, l’une des attaquantes aux longs cheveux bruns semblent tenter de récupérer son masque qui a roulé un peu plus loin. « Diffendo ! » Qu’elle s’exclame à l’intention de la mangemort dont le visage était découvert. Mais plus elle s’approche et plus le visage de cette dernière lui semble familier. Moment de flottement, elle est déconcentrée si bien qu’elle réagit trop tard lorsqu'elle entend un « Obliviate ! » prononcé d’une voix rauque par la sorcière. Regard écarquillé, elle veut s’en soustraire mais n’y parvient pas. Puis, plus rien, un vide dans son esprit, comme si une partie s’était évanouie. Elle bat quelques fois des cils, hébétée, regard un peu vitreux. Autour d’elle les ombres disparaissent les unes après les autres laissant désolations, moldus et sorciers cacochymes et cadavres dans leur sillage. La brune ne comprend pas, ses pensées alambiquées semblent totalement dépourvues de sens. Elle fait un  tour sur elle-même avec l’impression que quelque chose lui avait été volé, mercuriales écrasées sous ses pas peu assurés, il lui semblait encore entendre les rythmiques du concert mais tout semblait réduit à néant. « Should I stay or should I go now? If I go, there will be trouble And if I stay it will be double. » Esprit déconcerté qui lui faisait défaut, paroles de chanson chantonnées dans un rythme désarticulé comme si le concert n’était pas terminé elle titube au milieu du champ de bataille.

résumé:

hj:

Spoiler:

Son cri se répand partout. La douleur sciant ses jambes. Tête qui pourrait éclater. Oblativité lui calme les pensées. Yeux dans les yeux. Il la regarde. Elle se marre. Il souffre. Elle s'empiffre de son mal. Les poings dans la boue. Le cœur en vrac. La gueule grande ouverte. Il n'y voit plus rien. Rien sauf la douleur. Rien sauf ses amis aux prises avec les mêmes maléfices. Il recouvre la vue, recouvre l'ouïe en entend hurler son nom, et assiste, impuissant, le souffle encore coupé par le sortilège, à la chute de Constance.  « Non !!! » Avec la force du désespoir, Niven se remet debout, et oublie la peine qui creuse un trou fuligineux jusque dans ses veines, recouvrant son regard d'un voile de haine. Ramassant sa baguette, il regarde autour de lui, n'y voit plus Marlène, et voit Ruben disparaître avec Constance.

Le rire de la folie résonne encore dans son crâne, mélangés aux bruits d'explosions et de peurs, lové dans les fumées vertes zélatrices. Il met toutes ses forces à éloigner les pauvres âmes en peine, de sa baguette fusant protection et sortilège, arrive à délivrer assez d'énergie, puisant dans son cœur les plus pures énergies pour faire apparaître son patronus, sauvant ainsi un groupe de l'ordre d'une myriade d'attaques. Ses yeux glissent sur un visage familier alors qu'il repère Idriss au sol. Niven se laisse tomber à ses côtés, cherchant son pouls, entendant sa respiration siffler. Il relève la tête en entendant Thalia hurler le nom de sa sœur. « Thalia ! Elle est partie! Aide moi ! » Ses yeux s'accrochent à elle alors qu'elle pose ses mains sur le torse du garçon. « Faut qu'on y aille ! » Ainsi disparurent-ils en emportant avec eux le corps presque sans vie de leur camarade, le déposant à l'hôpital sainte mangouste avant de transplaner jusqu'à leur appartement pour espérer y retrouver Constance.

Résumé: