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On te bouscule, Apsara. Rien de bien étonnant en soi, puisqu’il s’agit là d’un festival somme toute populaire ; se faire bousculer est presque obligatoire lors de ce genre de réunions. Néanmoins, tu n’en restes pas moins surprise lorsque la chose se produit. Tu avais la tête ailleurs, tu ne regardais pas où tu allais et il n’a pas fallu plus pour que le malheur se produise. Tu recules de quelques pas, une main s’enroule autour de ton poignet pour casser l’élan d’une chute qui aurait très certainement été désastreuse. « Je suis désolée, je n'ai pas fait attention - vous allez bien ? » Toute gênée que tu es, il te faut bien quelques longues secondes pour pouvoir lui offrir la moindre réaction. Il y a ce sourire timide et crispé qui vient fleurir sur tes lèvres, dans un premier temps. Puis tu secoues doucement la tête. « Ce n’est rien. Je ne me suis pas fait mal. J’étais moi-même assez distraite, désolée. Vous allez bien ? » que tu lui dis sur un presque murmure à peine audible par-delà la musique qui s’élève toujours un peu plus fort. Elle n’est pas seule, remarques-tu avec du retard. Le sourire qu’il t’adresse est amical, un brin contagieux ; ton propre sourire se fait moins crispé. [color:4f79=#firebrick]« C’est un peu sauvage par ici, mais ce groupe vaut tous les sacrifices. » Tu hoches nonchalamment des épaules, ne sachant trop que répondre. Tu connais The Clash, sans pour autant être fan inconditionnelle du groupe. Tu hésites un peu avant de répondre. « Je pense que … enfin, tous les festivals sont un peu sauvages ? Qu’importe le groupe ? » Et tu as la désagréable impression d’avoir répondu à côté, de t’être montrée bien stupide. Tu t’interromps rapidement, secouant doucement la tête. « J’aime bien The Clash, annonces-tu platement, de cet air un peu disparate, Le festival n’a pas l’air mauvais non plus. » Simple énonciation qui a encore le don de te faire sentir bien idiote. Alors, tu ne dis plus rien. Et tes joues qui s’empourprent sont là le témoin de ta gêne grandissante.

Le regard prudent, l'esprit calme. Un peu éloignée de la foule, placée en vigile, Thalia ne bouge pas. Simplement postée comme une simple Moldue en attente des festivités, en compagnie d'un collègue qui sirote ce qui semble être une bière moldue - rien de plus qu'un peu d'eau, en fait. Les baguettes pas éloignées des doigts, prêtes à être braquées en cas de problème. Vêtue simplement, cette fois pas en uniforme, mais sur ses traits il n'y a rien qui suggère la légèreté. Elle est là professionnellement, et c'est tout. Y'a du monde, beaucoup de monde, trop de monde. Elle laisse la foule bouger au rythme de la journée, s'assurant de garder le regard sur ceux qui passent. N'importe quel faux mouvement, n'importe quel signal, et elle sera prête à foncer. Le soupir au bord des lèvres, elle aurait bien préféré ne pas être postée là - mais les ordres étaient les ordres. Ça ne lui plaisait pas qu'il y ait autant de monde, que ça pourrait très mal tourner rapidement - et maintenant, elle savait aussi que sa soeur était dans la foule. L'estomac noué d'inquiétude, Thalia s'efforce de se convaincre que si quelque chose était pour arriver - car elle devait se rappeler que ce n'était qu'un si - ils pourraient gérer. Ils le devaient. Pas le choix.

L'air discret, les lunettes de soleil sur le nez - Moldu comme jamais - elle reste en retrait de la foule. Apercevant quelques visages familiers, ici et là, mais sans se mêler à tout ça. Elle est pas là pour rigoler, Thalia, pas pour fêter. Son badge n'est pas loin et sa baguette non plus. Elle ne laissera personne s'en prendre aux innocents aujourd'hui. Pas à sa soeur, pas à personne.

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Elle étouffe l'envie de serrer ses mains autour du cou de Sirius. L'envie de hurler et de rire. Il joue avec ses nerfs, gamin trop gâté qui a retrouvé les faveurs des siens. Pas ses faveurs à elle. Effacé au même titre qu'Andromeda, Sirius n'est rien de plus qu'un fantôme du passé, une blessure douloureuse à nouveau béante, suintante. Un regard en biais, une grimace de dédain et de dégoût. Sirius manie l'art de la parole à la perfection. La feinte est presque parfaite, la nonchalance exécutée sans le moindre faux pas. Right. Elle serre le poing, animal dangereux prêt à mordre. Il n'y a que les doigts ferment de son époux pour la retenir, le poignet coincé dans l'étau de sa main. Quelques mots murmurés à son oreille et un nouveau sourire malsain se peint sur ses lèvres. Elle accueille avec plaisir la jeune Yaxley et sa remarque. « Je suis sure qu'elle est quelque part. » Elle jette un œil par dessus son épaule au couple Yaxley leur adressant un clin d’œil avant de prendre un peu de distance, de s'adresser à nouveau directement à Sirius. « T'en fais pas cousin, je vais te la ramener. » Elle part d'un rire cristallin, s'éloignant encore, le regard rivé sur les festivaliers, ces êtres inférieurs intoxiqués à l'alcool et autres drogues. « Restez là. » Les mots claquent dans l'air. Un ordre qui contraste avec ses mots suivant, plus posés, presque doux. « Je crois que je l’aperçois... » Et elle s'éloigne d'un pas dansant, décrivant près de son visage un mouvement circulaire de sa baguette. Parée d'un masque sombre, Bellatrix se fond dans la masse.

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La chemise à fleur ouverte sur son torse couvert d'une fine couche de sueur, Niven profite du festival bien plus qu'il ne le devrait, trop peu attentif à ce qu'il se passe autour de lui. À la fin du set sur la deuxième scène, le sorcier s'était réfugié au bar pour boire de cette bière moldue qu'il appréciait bien, se fondant dans la foule des festivaliers avec le déguisement parfait. Boucles brunes rebondissant sur sa tête qui bougeait au rythme de la musique, lunettes de soleil sur le nez, il se fondait dans la foule avec un grand sourire flanqué sur le visage. Pourtant quand ses yeux se posent sur un groupe comprenant sa sœur, @marlene ainsworth, le jeune auror fronce les sourcils et engloutit le reste de sa bière, prêt à aller la chasser de là. Il se souvenait soudainement du pourquoi du comment il était sur le terrain aujourd'hui, et rouvrit un peu plus grand les yeux. Se stoppant net au milieu de la foule, il repéra ses collègues tout autour de lui, ainsi que beaucoup de sorciers de la police magique. Son regard s'arrêta sur @thalia bell, qu'il voyait immobile et en retrait. Jetant un dernier regard à sa sœur, il jugea les garçons en sa compagnie à même de réagir s'il le fallait. Niven frôlait les corps pour se frayer un chemin jusqu'à la cadette Bell. Il n'était plus qu'à quelques mètres d'elle quand la première explosion eu lieu. Instinctivement, il se baissa et tira avec lui la festivalière à ses côtés, lui intimant de rester à terre. La brume de l'alcool s'effaça très vite alors que l'adrénaline pulsait dans ses veines. Il se redressa pour analyser la situation, sortant sa baguette juste à temps pour repousser un éclair vert qui allait s'écraser sur la foule à quelques mètres de là. D'un mouvement précis du poignet, il formula un sort de protection, laissant quelques secondes de répits à la foule autour de lui pour fuir. « Dépêchez-vous, emmenez tout le monde vers la sortie ! » Lança t-il à un vigile du festival qui passait à côté de lui.

résumé : niv s'éclate pendant le festival en oubliant un peu sa mission, mais voir sa soeur sur les lieux lui met le coup de pied au cul qu'il lui fallait pour se re-concentrer, pile assez tôt avant les explosions. Il protège la foule autour de lui et tente de se rapprocher de thalia.

Elle s’était tenue en retrait, Mevlana. Dans le groupe des mangemorts, se trouvaient certains visages connus, et notamment celui de @Bellatrix Lestrange, qui semblait en pleine confrontation avec son traître de cousin. Enfin, ce dernier semblait clamer un retour à la raison, un retour parmi les siens. La cohue généralisée de ce festival, divertissement apparemment autant sorcier que moldu lui inspirait la plus grande des confusion: en quoi pouvait-il être agréable de patauger dans la boue, de se retrouver collés serrés avec de parfaits inconnus la plupart beaucoup trop imbibés, le tout assourdi, par de la musique à un volume anesthésiant toute pensée. Encore que, cette partie là, passait encore. Mais la foule, rien que l’idée la révulsait.
Si elle n’avait pas été désignée comme petit soldat pour cette mission à venir, nul doute qu’elle serait restée dans sa chambre au manoir, à se documenter sur toutes sortes de poisons ou potions.

Le signal enfin donné, sa baguette fermement en main, elle s’élance avec ses comparses, lançant flammes et sortilèges explosifs sur son passage, semant chaos et désolation avec une excitation malsaine, la panique ambiante nourrissant d’avantage encore, cette inquiétante euphorie. Les cris de terreur se mêlaient aux injonctions des pauvres agents dispersés là pour assurer un semblant de sécurité à la foule devenue hystérique. Un sourire mauvais aux lèvres, comme possédée, elle bouscule ceux qui se trouvent sur son passage, avec pour seul préoccupation, seul objectif en tête, détruire, se souciant peu de savoir si ses méfaits frapperont des moldus ou des sorciers, membres ou sympathisants de l’ordre.

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Les querelles ne devaient pas avoir leur place au sein du groupe. Ils s’apprêtaient à agir d’un même mouvement contre la foule en contrebas. Un objectif qu’il ne leur fallait pas perdre de vue, quand bien même les conflits internes leur tendaient parfois les bras. @Bellatrix Lestrange restait toutefois fidèle à elle-même, imprévisible, presque instable. Et après quelques nouveaux mots lâchés en direction du Black, elle avait disparu dans la foule. Sa quête commençait et, dans ce mouvement, elle indiquait aux autres mangemorts qu’il était temps de se disperser. Jane avait lancé un regard en direction de @Marius Nott. Signe de tête entendu avant qu’elle ne s’élance elle-même vers le festival en contre bas. Elle se faufilait entre les festivaliers, passant inaperçue parmi ces fêtards qui se couvraient la tête avec toutes sortes d’ustensiles. Son masque noir lui cachait entièrement le visage. Elle était devenue une ombre sur laquelle le soleil éclatant n’avait aucune prise. Jane ne se sentait pas aussi légère que Bellatrix, ne s’amusait pas particulièrement du bain de sang à venir. Toutes ses pensées étaient concentrées sur les évènements survenus avant qu’elle ne transplane là. Pourtant, lorsqu’elle vit la troisième scène s’effondrer, elle sut que les hostilités étaient lancées. Elle s’était aussitôt tournée vers les tentes qui l’entouraient, brandissant sa baguette pour souffler : « Incendio ! » Les toiles s’enflammèrent sans attendre, véritable brasier qui réduisait en cendres de nombreuses affaires. Peu importait. Déjà, son attention se reportait sur les personnes aux alentours. Moldus ou sorciers, peu lui importait. La notion de devoir l’aveuglait. « Je te conseille de courir. Tout de suite. » Voix impérieuse qui se glissait jusqu’aux oreilles de la personne qui lui faisait face. Pourtant, elle ne lui laissa pas le temps de s’enfuir avant de lancer : « Endoloris ! » Sentiment de puissance au bout de la baguette.

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